Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Comment les grandes entreprises appauvrissent les Français

C’est le scandale des scandales, qui a émergé morceau après morceau, malgré le déni puis la retenue des médias mainstream. Chaque année, plus de 200 milliards d’euros sont distribués par l’État macronien aux grandes entreprises, sous forme d’avantages fiscaux ou d’aides par, tenez-vous bien, 2 267 mécanismes d’aides.

 

Ce manque de recettes grève le budget de la nation, et oblige le gouvernement à surtaxer les contribuables et à désosser les services publics. Les 43 milliards demandés par le pigeon Bayrou étaient une paille devant le torrent de fric qui ruisselle sur nos multinationales.

Théoriquement, ce sont des aides à la modernisation, à la rentabilité ou au maintien des effectifs. Dans la pratique, beaucoup de ces grosses boîtes prennent le fric et dégraissent, comme Michelin à Cholet et Vannes (1 250 salariés) et Auchan (2 300). L’État est doublement arnaqué.

 

 

Le pire, c’est que l’ardoise est présentée aux Français chaque année, les responsabilisant et les accusant de tous les maux. L’affaire est sordide et va au-delà des soupçons les plus dérangeants.

C’est du vol, de l’extorsion, et in fine de la destruction sociale. On a souvent relayé le sénateur PC Fabien Gay qui a monté une commission d’enquête sur le problème, et il a été au bout de son enquête. Le résultat est pire que prévu, puisque rien n’oblige l’État à demander des comptes aux grandes entreprises aidées (celles qui ont plus de 1 000 employés et font plus de 450 millions de chiffre d’affaire). Le fric disparaît, et la Cour des comptes valide l’arnaque. Moscovici peut alors tranquillement demander aux travailleurs français de faire des efforts, le tour est joué.

 

 

Charlie Hebdo a interrogé Fabien Gay qui a secoué les puces de l’État pour connaître le montant du braquage annuel, mais le chiffre se perd dans les cabinets de l’INSEE, du Trésor et des Finances publiques, sans compter l’Inspection des finances (où ronflent nos énarques) et Bercy. C’est la Cour des comptes de Moscovici qui nous a fait rire avec son estimation :

Là, ô surprise : c’est le bordel. L’Insee évalue ce montant à 70 milliards d’euros. Pour l’Inspection générale des finances, en intégrant toutes les aides, « c’est 170 milliards, ou peut-être 200 milliards, voire 250 milliards », se désole Fabien Gay. Quant à la Cour des comptes, elle avance un plus petit montant encore : 26,8 milliards d’euros… À son audition, le 10 mars 2025, la directrice générale adjointe du Trésor public, Claire Cheremetinski, admet, dans une tournure d’une naïveté consternante, que l’État n’a, en réalité, aucune vision globale des mécanismes d’aide aux grandes entreprises. Extraordinaire ! Et quand le sénateur communiste lui demande si le Trésor dispose d’un « tableau général pour suivre les aides de l’État aux entreprises », la fonctionnaire répond simplement : « Il serait très bien d’avoir un tel tableau pour le suivi des aides, mais il n’existe pas. »

Pourquoi le braquage est parfait ? Parce que le braqueur est l’enquêteur sur le braquage, point à la ligne, fermez le ban. Le grand patronat réclame des aides pour embaucher, l’État donne le fric, et les embauches s’évaporent, quand le fric ne sert pas à dégraisser les effectifs et engraisser les actionnaires. Charlie cite l’exemple de l’ex-président du MEDEF Pierre Gattaz qui avait promis un million d’emplois contre 20 milliards par an. À l’arrivée, 100 000 emplois, et aucun contrôle de la part de l’État... complice de ses amis du grand patronat. Le travailleur français est totalement baisé, il n’y a pas d’autre mot, et il n’a aucun moyen de limiter la casse.

Le rapport qui fait très mal aux travailleurs et aux services publics

 

Heureusement que le travailleur français moyen n’est pas versé dans l’économie et la connaissance des rouages de l’État, sinon il pèterait les plombs. Cela vaut mieux pour la paix sociale.

Les violents schémas du Grand détournement

 

 

Braquage oligarchique et répression de rue

 






Alerter

36 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #3561048
    Le 13 septembre à 09:46 par anonyme
    Comment les grandes entreprises appauvrissent les Français

    Ça y est ! L’agence de notation américaine Fitch a abaissé vendredi 12 septembre 2025 la note souveraine de la France, la faisant passer de AA- à A+. Consequences : Taux plus élevés, dette plus lourde et bientôt tutelle du FMI ! Les bons élèves ? Toujours les mêmes : l’Allemagne, l’Autriche, la Finlande, le Luxembourg et les Pays-Bas, les seuls pays de la zone euro à bénéficier du « triple A » chez Fitch. Mais dans ces pays (germaniques) on braille pas pour son pouvouardacha ou la r’trait !

     

    Répondre à ce message

    • #3561172
      Le 13 septembre à 23:12 par Alençon
      Comment les grandes entreprises appauvrissent les Français

      Quand t’ imagines que ceux qui vivent sur les deniers publics , sont persuadés qu’ on leur en doit plus , voire qu’ on leur fait les poches.. l’ hallucination collective des poissons rouges dans leur aquarium 5 étoiles !
      C’ est ingrat les princesses , c’ est immature , ça fait des crises pour un rien.. ça râle , ça tape des pieds , ça veut pas sortir du lit si y’ a pas d’ Nutella au p’tit dèj !
      En attendant , c’ est certainement pas ceux qui en chie le plus qui la ramène dans cette république de merde..

       
    • #3561786

      Y’aura pas de tutelle du FMI. Y’aura tutelle de l’UE et ce sera pire !

       
  • #3561071
    Le 13 septembre à 12:28 par Sedetiam
    Comment les grandes entreprises appauvrissent les Français

    Et comme il était souligné il y à peu, c’est sans parler des milliards du trafic de came, tous produits confondus ainsi que celui des autres trafics, qui sont réinjectés sous forme de prêts avantageux, aux mêmes. Le financement des intérêts de cette pseudo dette, à l’avantage des divers actionnaires, étant largement comblé par ces dispositifs légaux.
    Bien en vue mais pas connu, je t’embrouille. Kleptocratie de merde.
    Comptez sur moi pour participer le moins possible.

     

    Répondre à ce message

  • #3561088
    Le 13 septembre à 14:13 par kermit
    Comment les grandes entreprises appauvrissent les Français

    les entreprises qui embauchent des migrants sont subventionnées

     

    Répondre à ce message

  • #3561158
    Le 13 septembre à 19:46 par Maurice
    Comment les grandes entreprises appauvrissent les Français

    Ce qu’essaie de faire passer le sénateur, c’est que ces sommes seraient une forme de dumping évidemment décrié par l’entité Bruxelloise qui ne sert qu’à nous casser les reins.
    Or quand tu n’es plus souverain, je ne vois pas comment tu peux protéger autrement , ton industrie qu’en envoyant la monnaie, puisque t’es en situation d’assujetissement.
    En Russie il y avait un cimentier qui voulait licencier je ne sait combien de personnes, Poutine les a réunis autour d’une table et leur a dit niet !
    Désormais la Politique c’est l’État Russe, faites votre business, mais éloignez-vous de la politique.

     

    Répondre à ce message

  • #3561265

    Pas moins de 50 milliards sont une partie de la dette française envers l’Arabie Saoudite (dès les années mitterrandiennes) qui a prêté à plusieurs pays, dont la France, pour éviter la faillite.

    Depuis, les fonds de gestion BlackRock, Vanguard... ont acheté une autre partie de la dette française donc... nos impôts payent les intérêts et ce, en mode continu, forcément.

    L’escroquerie est si énorme que l’on se demande comment tout ça finira pour nous tous. Sous l’emprunt monstrueux, la faillite... et nos larmes à venir.

     

    Répondre à ce message

  • #3561288

    Il y a environ 10 ans, Montebourg avait écrit un article qui expliquait que les entreprises du Cac 40 (donc françaises), était des boulets pour l’économie, car elles faisaient des bénéfices en France mais investissaient à l’étranger.

    Il a subit des pressions et a dû retirer son article de son blog (qui je crois n’éxiste plus).
    C’était un article interessant, si quelqu’un peut le retrouver...

    Il avait aussi chiffré le truc.

     

    Répondre à ce message

  • #3561312
    Le 14 septembre à 14:46 par menfin
    Comment les grandes entreprises appauvrissent les Français

    et il faut savoir que cette escroquerie dure depuis au moins 40 ans,
    à la naissance du néo libéralisme ultra capitaliste et financier, boursier,
    époque reagan, thatcher, mitterand,
    lorsque le gatt (1948) amorça sa transition vers l’omc (prévue depuis 48, officiellement née en 94-95).....

     

    Répondre à ce message

  • #3561743

    Si on était dans la merde on n’epargnerait pas 18 pour cent de notre revenu, record mondial .

     

    Répondre à ce message

  • #3561746

    En France une grande partie du fric est gaspille par nos connasses capables de payer un sac 20 fois son prix de revient . LVMH et Hermes volatilisent des dizaines de milliards d’euros qui. atterrissent dans les poches des deux plus grands maquereaux : Arnault et dumas .

     

    Répondre à ce message

  • #3561836
    Le 16 septembre à 14:38 par fidelis
    Comment les grandes entreprises appauvrissent les Français

    Rapport sénatorial
    Le montant total avoisinerait les 270 milliards pour l’année dont :
    - 1/3 en réduction de cotisations sociales patronales 
    - 1/3 en réduction fiscale
    - 1/3 en « aides et subventions » qui comptabilisent à ce jour près de 2200 dispositifs

    En 30 ans, le montant total annuel de ces dépenses a été multiplié par 9, passant de 30 à 270 milliards, ce qui constitue le premier budget de dépenses de l’État et explique en grande partie, avec la privation de sa prérogative régalienne de battre monnaie, le processus d’endettement.

    Le constat est sans appel : le libéralisme économique n’est que de façade, c’est bien l’état qui stipendie le grand patronat et maintient artificiellement la valeur spéculative de ces grandes entreprises afin de ne pas « ruiner » leurs actionnaires.

    Le fameux “CICE” illustre à lui seul l’ampleur de l’escroquerie : depuis 2013, il a coûté sous différentes formes plus de 300 milliards à la communauté nationale pour seulement 100 000 emplois crées sur le million promis par le MEDEF. Ce qui nous fait du 3 millions par emploi crée ; qui dit mieux ?! Heureusement que le privé est toujours plus efficace et moins chère que le public ; on l’a échappé belle…

    La communauté nationale serait fondée à exiger la nationalisation de ces moyens de production, le remboursement intégral avec rétroactivité des sommes détournées - et avec un taux usuraire pour l’occasion -, histoire de leur faire passer l’envie de continuer leur racket en bande organisée.

    C’est le coût du capital qui écrase celui du travail ; pas l’inverse. Il y a désormais un niveau de prélèvements obligatoires qui est trop important pour les petits et insuffisant sur les gros, ce qui explique que si les caisses publiques se sont vidées, c’est que des coffres se sont remplis.

    Ces bénéficiaires richement dotés comme récompense de leurs efforts et hautement placés comme ils le méritent, sont en fait – et de très loin - les plus grands assistés du pays. Et quels assistés ! Quand on comprend ça, on arrête de cibler la pernicieuse passivité de l’allocataire du RSA qui ne saurait pas le prix et la dignité du travail et qui vivrait au crochet de la société alors qu’il en constitue à la fois la condition et l’exclusion, le chômeur dilettante, le retraité sur-pensionné, les petits escrocs à la CAF... et on hiérarchise les priorités ; par honnêteté, par stratégie, et surtout par devoir.

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents