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Le sondage sur la Shoah qui a fait frémir le lobby

En septembre 2020 est paru un sondage réalisé conjointement par le JDD, l’UEJF et l’IFOP, intitulé « Le regard des jeunes sur la Shoah : connaissance, représentations et transmission ». Pourquoi parler de ça maintenant ? Parce qu’on espère que la Shoah des Palestiniens entrera de la même façon – massivement – dans les programmes de l’Éducation nationale et des médias.

 

Un échantillon de 800 Français de 15 à 24 ans, donc lycéens et étudiants pour la plupart, a été interrogé. Nous avons recopié les tableaux de résultats les plus emblématiques. Passons sur la connaissance de la Shoah, puisque l’écrasante majorité des jeunes en a entendu parler au moins une fois, par rapport au génocide arménien ou au génocide tutsi, qui sont convoqués en comparatifs, presque en faire-valoir.

Shoah shooting

Logique : cela fait des décennies que l’école publique tabasse ses jeunes moutons avec la Shoah, et des années que la presse a pris le relais. Il est pratiquement impossible d’échapper aux tirs de Shoah dans l’espace public. Tout le monde a reçu une balle de Shoah un jour ou l’autre, à l’école ou dans les médias. Ensuite, les questions s’affinent, sur la connaissance précise de la Shoah, c’est-à-dire de ses caractéristiques.

Dans les médias, on compte évidemment les œuvres cinématographiques, ainsi que l’édition, qui ne sont pas en reste par rapport à l’école. Là aussi, le tabassage est puissant, et il s’intensifie au fur et à mesure que l’épisode historique s’éloigne.

Le sondage pose ensuite des questions quali sur la diffusion de la Shoah. Et là, alors que tout le monde ou presque en a entendu parler, ça commence à grincer : les trois-quarts des jeunes pensent qu’on en parle suffisamment, voire trop, à l’école. Et presque autant dans les médias et dans la vie politique, où la Shoah n’a théoriquement rien à faire, que ce soit en termes d’actu ou d’intérêt public !

Et quand on entre dans les questions précises sur l’enseignement de la Shoah à l’école, on découvre des réponses indélicates : l’exploitation de la Shoah par l’État d’Israël, la Shoah trop abordée par rapport à la traite des Noirs et la guerre d’Algérie, la difficulté pour les enseignants d’enseigner la Shoah...

Le JDD du 13 septembre 2020 a beau titrer « Mémoire de la Shoah : le sondage qui rassure », pour les autorités juives en charge de la médiatisation de la Shoah, ce sondage est extrêmement inquiétant. Car quand il s’agit de reconnaître que c’est une horreur, tout le monde est d’accord.

En revanche, les jeunes en ont globalement marre qu’on leur farcisse l’esprit avec la Shoah, et ils ne sont pas dupes sur le but de l’opération, un but éminemment politique pour l’entité israélienne qui doit faire oublier sa désastreuse image raciste et colonialiste. L’anti-effet Streisand, tout aussi désastreux.

Et quand l’UEJF aborde la question des chiffres et du négationnisme, tout dévisse. Les chiffres officiels volent en éclats !

Alors que le nombre officiel de victimes est de six millions, voilà que 53 % des interrogés osent aller sous la barre des cinq millions ! Mais il y a pire : sur le Net, un tiers des jeunes va aller lire des « choses » qui remettent en cause l’existence même de la Shoah :

Et le coup de grâce : le négationnisme, pour un tiers d’entre eux, relève de la liberté d’expression. Mais on est où, là ?

Et on ne parle que de la France. Aux États-Unis, c’est pire : un article de Ouest-France diffusé le 16 septembre 2020, donc dans la foulée du JDD, annonce qu’« un quart des jeunes adultes américains pensent que l’Holocauste est un mythe » ! Les rédacteurs de l’article s’étranglent dans les intertitres :

La moitié d’entre eux ne sait pas nommer un seul camp de concentration

Les conclusions sont alarmantes pour le lobby juif américain, qui a pourtant de quoi, avec la presse et le cinéma, sans compter le Congrès, mettre la pression sur les ados :

Ils sont nombreux à penser que « le nombre de juifs décédés a été considérablement exagéré ». 36 % des personnes interrogées pensent d’ailleurs que seulement « deux millions ou moins de juifs » ont été tués durant la Seconde Guerre mondiale. Pire, pour 23 % d’entre eux, l’Holocauste est un « mythe » et ne s’est jamais produit.

Conclusion

Toute la question pour le lobby juif tourne autour de comment (ré)éduquer, alors qu’il s’agit de pure propagande.

Pour Gideon Taylor, le président de la Conference on Jewish Material Claims Against Germany, « ces résultats sont à la fois choquants et attristants ». « Ils soulignent pourquoi nous devons agir maintenant alors que les survivants de l’Holocauste sont toujours avec nous pour exprimer leurs histoires. »

« Nous devons comprendre pourquoi nous ne réussissons pas mieux à éduquer une jeune génération sur l’Holocauste et les leçons du passé. Cela doit servir de rappel pour nous tous et de feuille de route sur les domaines où les gouvernements doivent agir », a-t-il précisé.

Selon nous, et pas seulement nous puisque même le lobby le reconnaît, le tabassage médiatico-scolaire de la Shoah est contre-productif. Une solution originale, connaissant le goût pour la contradiction des jeunes, serait carrément d’interdire l’enseignement de la Shoah à l’école et dans les médias, ce qui les inciterait à aller voir de quoi il s’agit.

Sinon, les jeunes n’aiment pas qu’on les oblige à manger de la soupe, et de la soupe de vieux. Par ailleurs, on parle depuis tout à l’heure de l’enseignement de la Shoah, mais la Shoah n’est pas une matière, une discipline. C’est un moment de la Seconde Guerre mondiale, pas un détail, certes, mais un moment comme il y en a eu d’autres, que voici : la bataille de France, la bataille d’Angleterre, l’invasion de la Pologne, l’opération Barbarossa, la bataille du Pacifique, la bombe atomique sur Hiroshima, le bombardement au phosphore de Dresde, la bataille de Stalingrad, le siège de Leningrad, le débarquement en Normandie, l’occupation de la Chine par le Japon...

En insistant lourdement sur la Shoah, c’est l’éducation historique générale des jeunes qui en pâtit. Ils ne comprennent alors plus rien au conflit, qui se réduit à un drame judéo-centré.

Bonus : la cover d’Overdose par cinq jeunes

 

La longue et difficile rééducation des jeunes

 






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