De la surdité à la sur-déité
L’image du « Grand Satan américain » s’effondre. Derrière une rhétorique de civilisation, se cache une surdité qui refuse d’écouter les peuples. L’Occident a bâti un récit de peurs (terrorisme, virus, climatisme) pour justifier sa politique de prédation. Le cheval de Troie du 11 septembre en fut le déclencheur.
Cette prédation est d’abord interne. L’idéologie de la fausse égalité et de la défense simulée des minorités a servi à casser les traditions, les lois et les barrières locales qui empêchent le pillage. Le virage libéral n’a pas tenu ses promesses de paix et de prospérité, révélant son vrai visage de violence, de désintégration sociale, et d’un monde où l’homme est une variable économique remplaçable.
Cette domination ne tient que par son pouvoir sur les consciences, sa suprématie argumentative et médiatique, alors que l’Occident, gouverné par les multinationales, n’est plus qu’un entrepôt chinois.
Une nouvelle dynamique émerge, portée par un populisme qui trouve un écho dans les nations du « Sud global ». Ces dernières portent les germes de la Quatrième Théorie Politique de Douguine. Face aux échecs des théories précédentes, elle propose un monde multipolaire basé sur le respect des civilisations et des traditions, loin de l’uniformisation.
Cette théorie s’oriente vers la reconnaissance d’une sur-déité : un principe spirituel qui transcende les religions. Un pôle de sagesse où l’union des peuples ne se fait pas par la fusion, mais par la reconnaissance d’une quête commune, pour dépasser la barbarie et s’ouvrir à une nouvelle conscience.
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