Comment lire le Macron ? De gauche à droite, de droite à gauche, de haut en bas ou de bas en haut ? C’est simple, il suffit de passer derrière l’écran de ses injonctions et déclarations paradoxales.

Par exemple, sur le conflit israélo-palestinien : un jour il annonce qu’il faut une coalition pour détruire le Hamas après le 7 Octobre, le lendemain il appelle à la reconnaissance d’un État palestinien. Le surlendemain il tente de rassurer les Français juifs (qui ne sont menacés par personne), et le même jour, la Retailleau annonce que les drapeaux sur les mairies, c’est red flag. On ne digressera pas ici sur la mort d’un « proche de Retailleau » (c’est la presse qui l’écrit sournoisement) dans une soirée chemsex à la Palmade, c’est hors sujet. Quoique...

Le dîner s’étire en longueur, pendant trois bonnes heures, entre longues argumentations et quelques échanges vifs. Ce jeudi 11 septembre, Emmanuel Macron reçoit, dans le salon des Ambassadeurs de l’Élysée, quatorze personnalités de différents univers : intellectuels, dirigeants d’entreprise, militants associatifs, créateurs… Toutes ont un lien fort avec le monde juif et ont travaillé sur la question de l’antisémitisme. Alors que le chef de l’État s’apprête, ce lundi, à reconnaître officiellement devant l’ONU un État de Palestine, il redouble d’efforts pour tenter de convaincre de la pertinence de sa décision la communauté juive française, braquée par ce tournant diplomatique et très inquiète de l’explosion d’un antisémitisme décomplexé depuis le pogrom commis par le Hamas le 7 octobre 2023. (Le Figaro)

Nous reviendrons une autre fois sur cet article fondamental du Figaro, le lobby à l’Élysée. Vous allez pas en croire vos oreilles.

Pour lire le Macron, il suffit de dégager la tendance lourde derrière les annonces contradictoires, qui sont là pour produire un brouillage du cul-terreux de base. Les aléas, ce sont les petites phrases et contre-petites phrases, les « j’ai très envie de les emmerder » en face des discours de tolérance. Ce sont les arbres qui cachent la forêt macronienne, et la forêt, c’est le dépouillement national au profit de l’UE, de la Banque et des multinationales, qu’elles soient françaises (200 milliards par an) ou américaines (« nos » licornes). Une dissolution accélérée, un effacement de 1 000 ans d’histoire et de particularisme. Tout ça pour refaire une Notre-Dame à son image, avec ses vitraux de merde. Notre Dame, c’est Brigitte ?

Dissoudre la France dans l’acide mondialiste

En réalité, Macron n’a jamais quitté le cabinet des Rothschild, il a juste déménagé dans un autre bureau, dans un autre château. Mais le job, lui, est invariant, même si Manu est nul en fusac : vendre la France à la découpe. Le reste, c’est du bla-bla, de la phrasette pour Canard enchaîné, du leurre.

Baverez ne va pas jusqu’au bout : qui est le commanditaire du braquage national ?

Quand on a compris ça, le Macron est un livre ouvert, et on ne s’énerve plus avec des « oh, quel menteur », les « ouh ouh » des boomers sur son passage. « Ouh les cornes » ? On préconise « ouh Lecornu », c’est plus raccord.

Autre exemple, sur l’affaire Brigitte, c’est seulement quatre ans après les premiers numéros de F&D en rapport avec la « découverte » de Natacha Rey reprise et corrigée par Xavier Poussard, que l’Élysée réagit avec une promesse de test ADN pour mettre un terme au scandale mondial. Déjà, de sales petits complotistes avancent que le test va être échangé, comme les flacons d’urine après un match, quand un gars est trop chargé...

De toute façon, on ne saura jamais la vérité, il faut vivre avec le mystère. Les grands mystères de notre monde sont les suivants : qui a créé la Vie ? C’est quoi l’objectif derrière ? Les Rothschild sont-ils vraiment si riches ?
À propos, quelqu’un a dit que leur richesse ne valait rien, donc on est rassurés. Les antisémistes peuvent ranger leur drapeau rouge.

« Financièrement, la nationalisation a été une bénédiction pour la famille »

Sauf que ceux qui ont lu le bouquin de Martine Orange, qui raconte la remontada fantastique des Rothschi après 81, comprendront que ce ne sont pas les meubles qui comptent, mais bien la confiance. Et qu’après le coup dur des nationalisations, qui n’en était pas un, la Famille a rapidement retrouvé son statut de banque d’affaires numéro un.