Alors que les négociations sur l’avenir du programme nucléaire iranien se sont achevées sans accord dans la nuit du samedi 9 au dimanche 10 novembre, le rôle de la France dans cet échec est pointé du doigt par plusieurs observateurs. Ces derniers soulignaient notamment les multiples prises de parole de la délégation française pour insister sur les points de blocage.
Le chef de la diplomatie française a d’ailleurs été le premier à annoncer l’absence d’accord, soulignant qu’il restait beaucoup de chemin à faire. Selon Paris, des clarifications sont nécessaires sur trois points principaux : la centrale d’Arak, le devenir du stock d’uranium enrichi à 20 % et, plus généralement, la question de l’enrichissement.
Fabius trop exposé ?
Cette détermination a fini par irriter certains diplomates qui, sous couvert d’anonymat, n’ont pas caché leur agacement aux journalistes. "Les Américains, l’Union européenne et les Iraniens travaillent intensivement depuis des mois sur ce processus et il ne s’agit rien de plus que d’une tentative de Fabius de se donner une importance tardivement", avait-il dit, en évoquant les multiples interventions publiques du ministre mettant en garde contre un éventuel accord au rabais.
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Comprendre l’attitude de Fabius, avec Kontre Kulture :