Attali souhaite une gouvernance globale pour éviter la guerre mondiale
16 janvier 2013 18:38, par Robespierre
Un peu plus d’une minute que l’entretien a démarré et déjà Jacques m’explique que l’État doit renoncer à contrôler les dérives du pan-capitalisme, à moins de n’être prêt à « transformer la France en Corée du nord ». Voilà donc le sempiternel retour du fantôme des totalitarismes. Sortez les moustachus sanguinaires du XXe siècle, dégainez vos Hannah Arendt.
Il me semble pourtant que la France a été dotée d’un Commissariat général du Plan sans pour autant ouvrir des camps de prisonniers en Antarctique. De Gaulle a dû se tromper lors de sa création quand il prétendait par là affirmer d’une certaine manière le primat du politique sur l’économique.
Le paradoxe étant que l’intervenant nous explique ensuite que l’avenir est dans un gouvernement mondial. Un pouvoir unique pour l’ensemble de la planète. Une négation du droit des peuples à disposer d’eux-même au nom de l’anti-totalitarisme travesti en liberté. On croit rêver face à une telle montagne de bêtise. Ou de malhonnêteté. Voire d’aveuglement.