Le parlement chypriote refuse le plan de sauvetage
20 mars 2013 01:18, par mercator
C’est amusant de voir tous les débats autour de cette affaire. J’en retire trois choses.
La première est que tout le monde a dû réaliser durant cet épisode que les coffres des banques sont vides. Ils ne contiennent en réalité qu’un pourcentage minuscule de l’argent de leur déposants.
Le deuxième est la morale à deux vitesses. On a beau s’indigner contre ce braquage mais il faut se rendre compte que tous les impôts et toutes les taxes perçus par l’État sont strictement de même nature.
La troisième est que les épargnants payent toujours la note, que ce soit à travers une taxe pure et simple ou que ce soit avec de l’impression monétaire qui revient strictement au même.