Je trouve ça incroyable de lire des articles à propos de Soral, de Sigaut, de Pierre Hillard, de Chavez, de Dieudo, du N.O.M, des banques etc. dans mon journal du matin en buvant mon café en bas de chez moi, en sachant que ces noms et ces thématiques sont totalement absentes des médias français.
Ça ne rate jamais, à chaque fois j’esquisse un petit sourire quand je lis le traitement réservé à des hommes comme Soral dans les colonnes d’El Watan ou du Quotidien d’Oran en pensant à comment les journaux français nous crachent à la gueule à propos de la liberté de la presse en Algérie.
Pas plus tard que dimanche dernier j’ai pris un café avec Alain de Benoist à Alger (il y venait pour la première fois). Comme vous l’imaginez j’avais plein de questions mais je fus surpris qu’au final c’est lui qui en posa le plus à propos d’ici et de comment les gens pensent et voient le monde depuis l’Algérie, j’ai réalisé le gouffre, l’abîme, qui sépare la mentalité des algériens "de souche" (qui vivent en Algérie) de celle des "maghrébins" de France et de l’image complètement brouillée (banlieues, racailles, islamo-bamboula, idiots utiles du PS etc.) qu’ont de nous les français "de souche".