Un petit thème annexe mais quand même relié au topic : la susceptibilité communautaire des gens poussée à son paroxysme faisant que dans sa tête, tout allusion entendue à sa communauté mais n’émanant pas d’une personne en faisant partie donne immédiatement lieu à un rejet sous convers d’anti-XXX pressenti dans les paroles prononcées.
On peut alors assister à la mise en place progressive d’une société de la pureté, c’est-à-dire avec d’un côté les « purs » avec qui l’on peut parler de tout, et de l’autre les « impurs », avec qui l’on ne doit pas parler parce qu’on leur interdit de vous parler de vous-mêmes.
Or, c’est presque inévitable dans une relation égalitaire standard que de se parler de soi à soi, c’est-à-dire de s’interroger directement ou indirectement mutuellement sur des aspects personnels ayant un lien avec des déterminations historiques, géographiques, culturels, etc.
Pour avoir récemment fait l’expérience désastreuse et qui m’a choqué, de cette structure mentale chez une personne communautariste, je peux confirmer qu’elle aboutit à une séparation de corps et d’esprit entre les gens tant la violence du choc est grande de se sentir rejeté pour son « impureté ».
Pour ce « eux » qu’ils nous imposent, « nous » devenons des gens, c’est-à-dire des personnes avec qui toute empathie chaleureuse se retrouve soudainement menacée par la mise en place de grilles invisibles de séparation de corps et d’esprit, d’âme j’aurais envie d’ajouter.
Et ce comportement est d’autant plus effrayant que la dialectique du « pur » et de l’« impur » bien sûr est l’autre nom du racisme avec hiérarchisation entre les gens, les impurs étant dans cette distribution des rôles sordide, les « races » mineures.
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