En quoi la perversité mine-t-elle la société ?
28 juin 2013 21:17, par anonymeles sociétés traditionnelles même parmi celles qu’on désigne d’arriérées savaient et comprenaient que l’enfant évolue dans un champ d’expérimentation et de jeux par phase jusqu’à la phase adulte qui correspond généralement à l’âge de la reproduction avec un hic, car, dans les sociétés humaines, à la capacité de se reproduire s’ajoute la responsabilité économique pour assumer un tel acte. Mais tout le long de ses différentes phases que connait l’enfant, la société par ses intermédiaires intervient pour lui désigner ce qui est acceptable de ce qui ne l’est pas s’il veut faire corps avec les siens ou sa société et devenir un membre respectable. S’il l’on tient compte que toute forme d’organisation social est une réponse plus aux moins heureuses aux injonctions de la survie du groupe comme de l’individu, il est normal de constater qu’à des conditions économiques semblables vont correspondre des formes d’organisations sociales semblables avec de légères différences aux causes nombreuses (climat, histoire…). Ceci étant dit, passons au reste qui n’est pas sans intérêts puisqu’il consacre la « moraline » ou la morale verbeuse pour l’explication des faits et des comportements, alors que celle-ci est un des signes le plus important de la perversion ou de la décadence qu’elle est sensé dénoncer. Elle est le produit de l’esprit dualiste qui, lorsqu’il l’emporte, signifie que rien ne va plus et les vrais problèmes ne seront jamais abordés sinon que par la grande casse. Nombreux sont les passages de la sorte que l’histoire a dû traverser, mais l’ampleur de la notre sera sans équivalent si cela s’avère nécessaire. Pour mieux me faire comprendre, il faut savoir que l’intelligence individuelle est raisonnante et intuitive, l’intelligence collective est seulement intuitive, et que les deux se trompent. Savoir aussi que le faux engendre le faux, et être dans le faux, c’est notre fait le plus partagé parce qu’on avance masqué et qu’il n’est pas bon de se montrer avec son vrai visage. Donc, s’il y a perversion, il y a perversion d’un système. L e système est tellement perverti que, en exemple, les explications qui sont données sur la première et la deuxième guerre mondiale sont fausses dans leurs deux versions parce qu’il n’est pas dans l’intérêt de beaucoup de personnes de les voir et de les faire savoir qu’ils soient dans un camp ou dans le camp opposé, (quelque part, c’est malgré eux ou nous).