Transition énergétique : un clientélisme électoral bien risqué
3 novembre 2013 09:39, par BonifaceCette obsession d’arrêter de brûler des combustibles fossiles dénote d’une inculture absolue, d’une folie sans nom, ou d’une volonté de tromper.
D’abord, le gaz carbonique étant à l’état de traces dans l’atmosphère terrestre, il a un effet nul ou négligeable sur le climat. Il a par contre un grand effet bénéfique sur la végétation. Sur Vénus, le gaz carbonique étant majoritaire dans l’atmosphère, il aurait, paraît-il, un fort effet de serre. Même si c’est vrai, pourquoi comparer des situations totalement différentes ?
Ensuite, le volcanisme terrestre crache des cendres, des gaz et de la vapeur d’eau en quantité astronomique par rapport à ce que produit l’activité humaine. La vapeur d’eau a un effet de serre considérable, mais la température du climat terrestre ne monte pas pour autant.
Et puis, l’évaporation des masses d’eau terrestres, océans, lacs, mers, engendre dans l’atmosphère une vapeur incommensurablement plus grande que tout ce dont est capable l’homme. Mais il en résulte un effet de serre doux, parfait pour la vie.
Il y a aussi les feux de forets récurrents. De gigantesques feux de combustible fossile incontrôlables, tous les ans aux quatre coins du monde : à l’Ouest des USA, à Bornéo, en Amazonie, en Indonésie, en Australie, en France, etc. etc…
Et il y a des feux de tourbières qui brûlent depuis on ne sait plus quand, peut-être des siècles. Ces feux produisent une pollution monstre, et pourtant, leur influence est négligeable à l’échelle terrestre.
Il faut bien savoir rester à sa place. A l’échelle de la terre, la vie occupe une place infime. La population humaine du monde entier pourrait vivre à l’aise au Texas. Et ce n’est pas parce que nos satellites voient les fumées des feux de forets que celle-ci pollue irrémédiablement l’atmosphère. Les satellites volent en rase-mottes, il ne voient pas la terre dans sa totalité ; ils ne voient qu’une infime partie de son énormité.
Ceci étant dit, l’humanité produit bien sûr des pollutions chimiques catastrophiques pour la survie dans la pellicule qu’elle occupe ; des pollutions parfaitement évitables, mais que nos dirigeants fous n’ont pas la volonté de traiter.