Critiquer la pratique casher au nom de la lutte contre la barbarie, c’est être antisémite.
Critiquer la corrida au nom de la lutte contre la barbarie, c’est être un bobo intolérant des exceptions régionales et coutumes culturelles ancestrales garantes de la cohésion sociale des gens du sud-ouest.
Critiquer la consommation de viande domestique au nom de la lutte contre la barbarie, c’est être un fanatique végétarien qui voudrait nous voir tous tourner aux céréales.
On peut même décliner comme suit :
Critiquer le mariage homo, la GPA/PMA, la theorie du genre, l’IVG systématique au nom de la lutte contre la barbarie, c’est être un catholique intégriste.
ou encore :
Critiquer les villages vietcongs carbonisés au napalm au nom de la lutte contre la barbarie, c’est soutenir la menace bolchévique.
Critiquer l’anéantissement des villes et des civils allemands en 45 au nom de la lutte contre la barbarie, c’est soutenir le nazisme.
Critiquer la destruction de l’Iraq, l’Afghanistan, la Lybie, la Serbie etc...au nom de la lutte contre la barbarie, c’est soutenir les dictatures.
Et puis voilà. Alors que le bal des faux-culs battait son plein, voilà la problématique Halal qui s’invite à danser. Pour une fois qu’on peut s’indigner gratos au nom de la lutte contre la barbarie, on va quand même pas s’gratter. Y parait même que cela peut rapporter gros.