Cette volonté farouchement entretenue par des intérêts qui nous dépassent (mais forts bien expliqués par P. Hillard), de vouloir opérer des sécessions dans les états souverains me semble particulièrement problématique en Espagne dans un premier temps.
En effet, a contrario du Royaume Uni, Madrid n’a pas reconnu la légitimité et la légalité du process référendaire. Dès lors tous ce Barnum pourrait servir de répétition pour valider soit la non réponse (violente) de l’État central soit mesurer la réponse violente (moyens et ampleur) possible dudit état face à sa population. Dans les deux cas les leviers propagandistes pourront opérer à plein régime.
• Inaction = signal de départ possible pour d’autres provinces et début du chaos politique et humain. Possibilité de guerres civiles.
• Réaction violente = condamnation généralisé de l’état (par l’ensemble du monde politique, des médias et des diverses populations "européennes") et possibilité d’une guerre civile. Mise au ban des nations, l’Espagne devra donc courber l’échine et au final se laissée amputer pour satisfaire à la bien pensance générale adossée aux sacrosaints Droit de l’Homme et aux prêt des banques bien sûr.
Je pense que le vers est dans le fruit et je ne vois pas comment l’extirper avant qu’il ne finisse son buffet sans passer par la case violence.