Le grand mensonge : avant la victoire du Front Islamique du Salut en 1991 (je crois), un battage médiatique ad-nauséam, tant des médias algériens que ceux de l"hexagone ( avec une prime pour les Journaux Le Monde et Libération) faisait croire que l’éventuelle arrivée de ce parti islamique F.I.S, verrait la "terreur d’un régime islamique et le chaos s’installer en Algérie.
Les clichés les plus éculés, les plus grossiers, dignes des organes de presse les plus islamophobes américano-sionistes furent employés. De même type que ceux qui furent employés pour les Talibans quelques temps après les attentats du 11 Septembre. Le point d’orgue sans cesse martelé sur les esprits fût que , l’exemple des Vietnamiens fuyant l’arrivée des Vietcongs à bord de "boats-peoples". allait se reproduire pour l’Algérie.
Au sein de l’armée algérienne, surtout parmi les cadres,, des rumeurs persistantes de "vengeance", "d’épuration" et de "bains de sang" circulaient telles une trainée de poudre et, non sans provoquer dans les rangs des hauts gradés, un vent de panique.
La suite nous la connaissons.
Sur la "guerre civile" en elle-même, seul le temps et des recherches historiques objectives, en dehors de toute passion et de parti-pris, mettra en lumière les tenants et les aboutissants de cette tragédie nationale dévastatrice sur tous les plans et qui a laissé de très graves traumatismes à ce jour, parmi cette malheureuse population algérienne implosée. Pour longtemps encore, plus rien ne sera comme avant .
Je ne m"attarderai pas sur "la fuite des cerveaux" des années 70 /80 sous la présidence "socialiste" de Houari Boumédiene. La majorité des exilés volontaires étaient des étudiants formés à l’Étranger et qui, pour des raisons diverses ont préféré soit, pour les uns, de rester dans le pays d’accueil à la fin de leurs études, soit pour les autres ayant un diplôme obtenu en Occident ,d’y retourner ..