Ces manifestations ne sont que le résultat d’une manipulation s’appuyant sur l’inculture et la bêtise profonde du prolétariat noir américain, lobotomisé à grand coup de cannabis de rap, de télévision, de privatisation de l’enseignement.
Certes, les états unis ont longtemps été racistes, et dans beaucoup d’endroit les sont encore. Cependant, l’enquête légale a pris trois mois, et la décision finale a été prise par un jury populaire. Je n’ai pas lu d’argument valide permettant de la remettre en cause.
Une fois de plus nous voyons les pouvoirs en place - et je ne parle pas de la maison blanche spécifiquement ou des gouvernements de quelques états, mais des médias et de ceux qui les tiennent, de la promotion de la violence et de l’abêtissement qu’ils achèvent - saisir une opportunité pour réduire, si cela est encore toutefois possible, toute forme de solidarité trans-communautaire, j’ose le dire : trans-raciale, de manière à éviter un soulèvement générale des populations américaines paupérisées par le grand capital.
Les gros cons qui crient à la liberté et à la justice et qui s’en prennent, entre deux pillages de magasin, à la police, après cette décision, sont en fait les alliés objectifs de leurs oppresseurs. Mais ils sont trop ineptes pour le comprendre. Il donnent un prétexte de plus à la mise en place de l’état policier et à la réduction des libertés individuelles. Voudraient-t-ils changer un système qui les maintient à coup de carte d’alimentation, qu’ils formeraient un vrai mouvement américain ouvrier revendicatif puissant et non communautariste, mais pour cela il leurs faudrait comme idéal autre chose que les chaînes en or, les grosses bagnoles, les seins et les fesses de demi putains que leur proposent les stars le rap complices du système.