Je suis franco-algérien mais j’ai toujours vécu en Algérie, alors je connais bien la mentalité ici, qui est a peu prés la même dans tout le Maghreb et même au delà, ces mouvements de masse c’est de la pure hypocrisie collective , les jeunes et moins jeunes ici au moindre début de bagarre insultent pas le prophète mais dieu carrément en traduisant ça donne ( pardon pour la vulgarité, nique ton dieu, je nique mon dieu , etc ...) tu entends ce genre obscénités pour un oui ou pour un non ici, mais au delà de ça, quand tu vois le nombre de bars, de bordels, de cabarets, le nombre de prostituées qui traînent dans les halls d’hôtels dans les plages privées et j’en passe, les banques Algériennes qui pratiquent l’usure je m’arrête la parce que la liste est longue, et y’a personne pour s’en offusquer, et de voir des milliers de personnes marcher dehors pour une caricature faite dans un journal étranger par des étranger pour les étrangers d’ailleurs qui dit que c’est le prophète Muhammad (salla laho allayhi wa sallama) après tout ce n’est qu’un dessin on l’interprète comme on veut bref ça me débecte, et de voir a Alger ce vendredi les anciens du FIS (parti sois disant islamique d’ailleurs dissous et interdit de toute activité politique) qui ont déclenché bon gré mal gré la guerre civile ici que tous ici on vécu dans leur chaire et leur sang, de les voir se pavaner en scandant les mêmes, putain les mêmes slogans mot pour mot qu’ils scandaient au début des années 90, des gars sapés comme des talibans qui gueulent en demandant l’instauration de l’état islamique (alors qui’ils gorgeaient y’a même pas dix ans des musulmans pour un oui ou pour un non) sans que l’état ne bouge le petit doigt, au point ou ils ont réussi a accrocher un drapeau de Daech sur la façade de l’assemblé, Que dieu nous vienne en aide ou nous ramène a lui. le sceau des prophètes paix sur lui nous a appris ces paroles lourdes de sens ; il y’a deux catégories de gens sur cette terre ; ceux qui seront soulagés de la quitter et ceux que cette terre sera soulagée de les voir partir.