Turgot ou les Lumières au pouvoir – Conférence de Marion Sigaut à Reims
24 février 2015 01:09, par CdV
Madame Sigaut.
Je suis de famille historiquement vendéenne.
Le fait que les nobles soient restés sur leurs terres est aussi du au fait que la population était pauvre et donc eux avec. Encore aujourd’hui, la terre de Vendée, surtout du sud (qui comprend aussi le nord actuel du dpt. des Deux-Sèvres), est composée de petites parcelles dans lesquelles affleure le granit. Les rendements agricoles sont encore aujourd’hui assez faibles. C’est une des raisons qui fait que le remembrement a été rendu inutile par endroit, conservant de fait le bocage. De même, l’élevage de caprins est une solution à la difficulté de planter.
Il ne s’agissait pas d’un pays où il faisait bon vivre mais un pays dur où même la noblesse n’était pas reluisante. Le pays s’est enrichi au XIXe, entre autre par le développement de petites et moyennes filatures. Actuellement il sombre. Ce n’est pas la riche Bourgogne, que je connais bien par ailleurs.
De mémoire, Madame de Montespan a laissé un témoignage de cela dans sa correspondance.
Bien à vous,
CdV