Des enfants palestiniens en quasi-état d’esclavage dans les colonies sionistes
16 avril 2015 19:44, par MEIERS
On pourrait rappeler le proverbe "chasser le naturel, il revient au galop". Pendant des siècles les juifs ont soufferts d’une mauvaise réputation par rapport aux types d’occupation auxquelles ils se livraient. Des métiers comme usurier, changeur, négociants en bétail, colporteurs, petits artisans, commerçants etc. Mais non par exemple les durs et sains travaux des champs, laissés aux non-juifs. Le préjugé courant étaient que leurs occupations leur permettaient dans la société du Moyen-Âge une vie, somme toute confortable, avec un investissement de travail modéré au préjudice des sociétés qui leur avaient donné l’accueil. Les fondateurs du sionisme ont voulu délibérement rompre avec ce cliché en faisant toute une propagande autour du colon-agriculteur du Kibbutz, travaillant dans une ferme collective, au bénéfice de la communauté.
Il semble qu’avec le temps les valeurs de ces pionniers soient un peu tombées dans l’oubli, comme le montre l’exemple de ces enfants palestiniens exploités. Il est vrai qu’il est plus agréable, plutôt que de trimer soit même aux travaux des champs, de spéculer sur le travail des autres, en appréciant un style de vie californien, avec maisons luxueuses et piscines. Ces mêmes piscines qui vident les nappes phréatiques de ce pays sec qu’est Israël, ce qui oblige les petites filles des villages palestiniens voisins, comme Cosette dans "les Misérables" à parcourir des kilomètres pour chercher de l’eau aux rares puits. Mais il faut bien fournir quelques compensations au peuple victime de l’Holocauste !