Imaginez qu’un catholique ait écrit le dixième de ce que Béhachelle (sa soeur par exemple) nous éructe ici. Non, mais ! imaginez un peu ! Une exécution médiatique en règle serait le destin du malheureux ! Pensez-donc parler d’un Juif sans attaches (errant, oserais-je) et l’associer à de fortes sommes d’argent, gagnés de façon quelque peu obscure, puisqu’il aurait pris de-ci et de-là, comme l’Auguste Ecrivain le montre, voilà qui doit rapeller aux bonnes gens les heures les plus sombres, leur faire verser des larmes, pour bien montrer qu’il ne sont pas comme certains, rejeter le monstre qui leur rapelle, etc.
Oui, mais voilà c’est Monsieur le Grand qui écrit cela, donc point de contrition à Yad Vachem, ni de téchouvah ! Pas d’anathème, non plus ! Il ne se couvrira pas la tête de cendres en faisant son Canossa, comme tant d’autres...
Ici, dans la bouche (d’or) du Philosophe-Ecrivain-Libertador, ce qui serait ordurier chez un Soral, par exemple, devient la manifestation de l’être humain accompli : sans attache, ni vraie tradition, qui ne peut exister que par l’enracinement, mais avec une fortune aussi floue que celui qui l’a créé, moderne Midas. En somme comme ce cher Bernard-Henri.