Instrumentaliser un appareil judiciaire pour le transformer en un moyen de contrainte et de violence n’est pas nouveau. C’est le premier niveau de conflit entre un pouvoir et la population qui en est victime, quand les moyens ’mous’, subreptices ; la dissimulation, le mensonge, ne suffisent plus a imposer la volonté de domination et/ou de spoliation. Devant le ’tribunal’, la ’Loi’ ; derrière le ’tribunal’, les flics, derrière les flics, l’armée. C’est l’escalade qui va de la guerre civile molle à l’hyperviolence. Et tous les argumentaires sur-mesures qui servent les différents discours de circonstance. En fait les contorsions habituelles de la Névrose de Domination, servie par sa perversité. Et ça va jusqu’au meurtre de masse si nécessaire sans aucun problème. Il y a toujours des mercenaires pour servir ce genre de maniaques. Il suffit de leur fournir n’importe quelle justification, un rien leur convient pour pouvoir continuer a se regarder en face autrement que comme des complices d’un hold-up maffieux. Le ’conscience’ est une des composante du profil psychologique du bipède, qui présente toute l’élasticité indispensable pour ce faire.