Soral se bonifie en vieillissant, comme le bon vin en somme.

Plus posé, plus maitre de son logos, avec une efficacité accrue inversement proportionnelle à son agitation passée, je note cette pause expiratoire, via le nasal, après ses fins de phrases, avant d’enchainer les idées, une respiration salvatrice quant à la clarification de son propos et participant à le rendre formellement moins hargneux et pressé d’en découdre que fut un temps, ce qui est en plus incontestable en terme pédagogique et si un jour, on peut toujours rêver, un Taddeï recevait le feu vert de ses maitres pour l’inviter de nouveau, je pense que ce Soral new look crèverait l’écran, dans une limpidité synonyme de directs au foi dans l’esprit de l’escrime pugilistique et non dans un corps à corps suintant dont il aurait tout à perdre face à du plus visqueux.