Quenelle devant une synagogue : la justice suisse prononce l’acquittement
14 novembre 2015 14:16, par MagnaVeritas
La juge n’a aucunement à se prononcer sur le fait que ce geste puisse être « douteux » ou non, bien qu’elle utilisât sans doute ce mot dans son sens premier.
En outre, ce qu’elle prétend à propos du salut nazi est faux, il n’est pas « antisémite » : il s’agit d’un soutien au troisième Reich, pas forcément à ce que l’on peut considérer comme ses débordements. D’ailleurs, comment se fait-il que ce mot monstrueux soit inscrit dans la Loi ?
Quoiqu’il en soit, il est évident que si le salut nazi est licite, alors un salut nazi inversé l’est aussi.
La vérité, c’est que la Justice genevoise aurait dû verser beaucoup plus car elle a violé un principe fondamental du Droit en condamnant un prévenu pour un délit qui n’existe pas. Le judiciaire n’est pas le législatif, et encore une fois il a outrepassé ses prérogatives. Dans un pays sérieux, ces juges seraient condamnés et destitués.