Extrait de ’’l’école des cadavres’’ :
’’ C’est Londres-l’hypocrite qui garde la haute main, le pouvoir très absolu, (par l’Intelligence Service) de guerre et de paix. Washington ne rame qu’à la
traîne avec son quarteron marrant de féodaux de la
conserve et du soutien-gorge, éberlués du dollar, vieux aventuriers goujatiers, exhibitionnistes, analphabets retraités dans les protocoleries gâteuses. Washington-la-conne n’ose jamais, ne prend jamais sur la scène mondiale d’initiatives majeures. C’est toujours Londres qui la règle dans toutes ses allures, fringantes, endiablées, sournoises, sermonneuses. C’est Londres aussi qui règle Moscou dans ses perversités geôlières, ses
partouzes d’aveux spontanés, autant, pas plus, mais pas moins qu’elle oriente tous nos Orients, nos Loges pas souveraines, nos trébuchets ministériels, notre démocratie française haletante.
Les Sages de Londres ne demandent aux judéo-américains, obtuses, dépravées,
infantiles brutes, que leur pétrole surabondant, leur coton, leurs avions, leur cinéma,
leur or, leur 70 pour 100 de l’Industrie mondiale, leur inégalable tapagerie-bastringue,
leur propaganderie abracadabrante, leur bluff cyclopéen.
C’est tout. Le matériel en temps voulu, la hurlerie entemps voulu. Pas davantage.’’