Le déclin de la recherche fondamentale publique en France
5 février 2020 18:14, par BosonDans une époque où l’on a un journaleux mainstream qui touche mensuellement jusqu’à soixante dix mille euros,un footballeur des dizaines,voire des centaines de millions d’euros sur une dizaine d’années de carrière ,un professeur spécialiste en médecine,et en fin de carrière,sept,ou huit mille euros,etc...cela donne un idée sur les"valeurs"de cette époque.Depuis la nuit temps,et jusqu’à l’effondrement de l’URSS,le savoir mettait le savant,le chercheur au sommet des honneurs qu’accorde la nation,quelle qu’elle soit,à ses enfants prodiges. Et la question prégnante est celle-ci : pourquoi on assiste à cette inversion de la pyramide des valeurs,et son troublante accélération après la disparition de l’URSS ? Évidemment,l’erreur courante que commettent certains penseurs,pourtant sérieux,est de considérer certaines causes,d’un phénomène majeur,comme conséquences et inversement. Ce phénomène du déclin de la recherche fondamentale et l’émergence,suivie de l’essor brutal de certains phénomènes,cités plus haut,considérés sur de très longues périodes comme marginaux,n’échappe pas à cette erreur d’analyse. Un élément à ne pas perdre de vue en la matière,celui des responsabilités en matière de recherche fondamentale et de recherche appliquée. La question a été tranchée il y a déjà quelques décennies,après un débat sérieux : la recherche théorique est à porter par l’Etat. La recherche appliquée par le secteur productif.
Revenons à la réflexion sur ce grand thème. Certains penseurs américains,considérés comme fins connaisseurs en stratégie et en Histoire ont abordé les questions de l’évolution de l’humanité.Parmi eux,Samuel Huntington et Francis Fukuyama. Évidemment,et malgré la pertinence de certains paragraphes de leurs ouvrages respectifs : "Le choc des civilisations et"La fin de L’Histoire",la portée de cette pertinence se trouve considérablement réduite du fait de leur appartenance au groupe américain,dit"néoconservateurs".
Ces modestes lignes,apportent peut-être quelques éléments à cette vaste problématique. D’autres penseurs,mieux qualifiés,et surtout venant d’horizons mieux placés pour indiquer les pistes de progrès,et surtout les freins au progrès d’ordre moral,scientifique et matériel qui empêchent l’humanité de progresser.