Ladj Ly a obtenu son César pour un énième film sur la banlieue

C’est inexacte ?après la Haine, Ma 6T va cracker... qui ont extrêmement bien marché en salle en France... et mondialement pour la Haine, gros carton en plus un film en noir et blanc. Said Tagmaoui qui a souvent été relayé ici... à fait une carrière à Hollywood grâce à ce petit film.

Pourtant des décennies se sont écoulées sans films sur la banlieue. Plus de 250 films produit chaque année en France.

On pourras accuser le cinéma français d’un nombrilisme parisien faisant le portrait d’une élite intellectuelle ou de possédants ayant des questions existentielles mais certainement pas alimentaires « à la gilet jaunes ». J’ai toujours pris les film de Desplechin pour illustrer cette distance bourgeoise du cinéma (defacto parisien)... J’aime bien Desplechin... et son film Oscarisé avec Roshdy zem est un bel effort pour ouvrir son cinéma aux travailleurs modestes dont justement les flics... bien qu’il y a des maladresses àadresser le sujet des sous prolos... C’est dommage on n’aura pas notre Zola...

où les flics sont de méchants fachos et les banlieusards de pauvres victimes du fascisme policier, cette espèce de fantasme des culturo-mondains qui se piquent de comprendre le réel.
Méchant flic/gentil racaille

 ???
La nouvelle recrue flic est le vraigentil dans l’histoire ses collègues malgré les apparences et excès ne sont pas des racistes fascistes LE FILM DÉCONSTRUIT CES RACCOURCIS FACILES... Par manque de moyens, ils ont recours à des méthodes brutales quitte à composer avec la racaille (ou des idéologues religieux dans une logique de séparation du corps social) dans une perspective de moindre mal.

Si il y a des révoltés dans son film se sont les enfants et leur supposés innocences qui en deviennent presque tueurs car ils sont victimes de tout le monde et comme tout le monde... ils se posent la question de comment rendre les coups. La Question sociale des gilets jaunes ? Les gilets jaunes : c’est pas un film.. LES coupables EUX ils les désignent.. Le film adresse cette difficulté à trouver les coupables et les flics ne doivent pas devenir les bouc-émissaire et le réceptacle des violences urbaines, les coupables sont ailleurs.
Les flics sont complexes dans le récit mais ont les veux de retour chez eux sain et sauf, le film est très clair sur ce point (encore faut-il l’avoir vu).

Les « haters » n’ayant pas vu le film passez votre chemin..