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Et l’on s’aperçoit qu’il y a bien une unité d’action, un plan, toujours le même, dans tous les secteurs. Pour qu’il soit mondial, il faut que les plus hautes autorités politiques soient impliquées, que des moyens financiers gigantesques soient mis à sa disposition. Ce n’est pas la fatalité qui frappe le XXIe siècle de calamités inévitables, de fléaux imprévisibles, c’est la mondialisation, telle que voulue par la grande entreprise servie par nos hommes politiques, nos élus, qui délibérément ont choisi de débrider les marchés ; laissant se créer certaines multinationales de plus en plus puissantes qui dictent leurs lois par-dessus la tête des chefs d’États, au moyen des institutions qu’elles ont mises en place et à qui elles ont fait reconnaître un pouvoir mondial par les gouvernements : le FMI (Fonds monétaire international), la Banque mondiale et puis la Commission européenne, l’OMC (Organisation mondiale du commerce), l’OMS (Organisation mondiale de la santé), les agences de santé publique et le Codex Alimentarius... Ces commissions supranationales, élues par personne, ne sont pas au service de la santé des citoyens du monde, comme on veut bien nous le laisser entendre, mais sont là pour faire appliquer des normes commerciales définies par les cartels pharmaceutiques, alimentaires et agrochimiques, afin d’accroître leur profit partout et toujours. Leurs directives, faisant autorité dans tous les pays membres, n’obéissent qu’à un seul mot d’ordre qui prévaut sur tout : aucune entrave au « Marché » jusqu’à des extrêmes frôlant l’insanité : si peu de voix se sont élevées parmi les politiques, relayées par si peu des grands médias nationaux, pour dénoncer l’ultime preuve de cette vassalité qu’est l’article 104 du traité de Maastricht 3, transformé en article 123 du traité de Lisbonne, que les gouvernants continuent d’imposer, alors qu’il avait été repoussé par les urnes dans plusieurs pays !
Cf : Claire Séverac, Complot mondial contre la Santé, 2011.