Cette jeune femme trentenaire médecin parisienne est sûrement à l’âge des certitudes hormono-sociales de classe bourgeoise et me semble très suspecte de cette toute puissance qu’elle veut dénoncer.
Je me suis arrêté sur sa diatribe quant à la situation structurelle des hôpitaux dont les soignants se plaignent en "abusant". Je connais les relations sado masos libéral-hôpital, je suis médecin hospitalier et j’ai été libéral au début de ma carrière.
Elle ne sait pas de quoi elle parle, comment ose t elle traiter d’opportunistes des soignants qui se crèvent le cuir à longueur d’année dans une cour des miracles et cela, en partie, à cause de cette médecine générale de ville qui a démissionné ? Et qui envoie aux urgences la moindre lombalgie, la moindre mémé qui se casse la gueule chez elle. Qui se débarrasse de ce qui est pas rentable pour le cabinet ? Et après elle vient critiquer les médecins qui assurent et pallie son incurie ?!!
Qu’elle donne la réponse à une infirmière qui mène une vie de chien et qui, pourtant, continue de bosser avec le sourire et une disponibilité dont je m’émerveille jour après jour. Pour 1500 balles, des horaires de merde et des couples qui foutent le camp.
Combien elle gagne par mois c’te généraliste de Paris ? 7 000 ? 8 000 ? Et je me tairais sur le genre de travail que ces gens là font, franchement on n’a pas besoin de vous. A Cuba, des infirmières de quartier font aussi bien qu’elle, si ce n’est mieux et en France il y a des structures infirmières privées qui travaillent en hospit à domicile et qui sont très efficaces et qui nous aident à mort.
Alors que cette jolie blonde continue à remplir ses papiers, à passer ses coups de fil et à materner ses "patients" qui font pas bien le régime et qui ont pris du poids, sans parler des bébés qu’il faut vacciner 11 fois...