"L’Etat n’ose pas agir car il a peur des émeutes urbaines." On se fiche de qui avec cet argument en kit ? Est-ce à dire qu’une part importante des populations des quartiers dits difficiles vit de la délinquance et/ou tient à elle ? En plus d’être bidon, cette affirmation est contradictoire avec le reste : "l’insécurité inadmissible que vivent les habitants [de ces quartiers]"...
Subsidiairement, cet argument permettrait d’insinuer que les révoltes populaires qu’à connut la France étaient des émeutes (sortes de razzias menées par des meutes de chiens) pour protéger leur trafic... Quelle terminologie... En passant, les premières révoltes arabes n’ont pas eu lieu en Tunisie, mais à Paris ! au côté bien sûr de leurs frères de galère : mamadou, christophe, pedro...
Comme Julius, je suis né en banlieue, j’y ai grandi mais... j’y suis revenu malgré mon fric, parce que je l’aime ! Où qu’elle soit, à Paris ou ailleurs. Elle est plus chaleureuse et vivante que les "beaux quartiers" arrogants et puants de mauvaises mines. Et à quand la mixité sociale ?
Certains ici l’évoquent à demi-mot mais sans aller au bout du raisonnement : à qui profite ce bordel ?
Prétendre que les flics n’y foutent rien, c’est ne rien y connaître. Les perquiz à 6h30 du matin y sont courantes, parfois pour qq grammes de shit, parfois pour rien (on s’en fout, ils ne prendront jamais d’avocat...). Rarement pour une grosse prise. Et ouais les frimeurs en BM ou MERCOS sont rarement concernés ! On les sent intouchables. Peut-être qu’ils le sont dans une certaine mesure. Et peut-être même qu’ils sont syndiqués. A qui profite le biz et le bordel ? Peut-être aux gouvernants ? En tout cas, ils en sont responsables.