Le capitalisme peut-il être moral ?
16 juin 2011 17:09, par jasmin indien
Attali a lu Soral.
Bien, le discours de mr le rabbin. Mais on fait dire ou l’on choisit ce que l’on veut des textes sans oublier que ceux-ci s’appliquent aux juifs ; ou de ce que ces textes décident qui s’appliquera aux goys.
Attali a lu Soral (l’utilisation des deux blagues en intro - méthode de débatteur qui imprime mieux l’idée qu’une citation chez un public détendu et consentant). Lu Soral jusqu’à un "l’état fort" qui s’érige contre la perte morale due à la finance mondiale incontrôlée. Puis, sans liaison et en totale contradiction, parle du besoin d’un gouvernement mondial. C’est à dire d’une volonté, d’une nécessité de faire disparaitre, de casser les états forts qui y font obstacle par leur obscurantisme ou leur "manque de bourgeoisie, comme dans les pays musulmans" (bourgeoisie créant la démocratie, c’est çà dire validant la préséance de l’économie de marché sur le droit national)
Dans tout le discours il parle des agissements de personnes sans oser remplacer personnes par juifs. A aucun moment, les juifs ne sont coupables de quelque chose de mal mais ils doivent quand même redouter un antisémitisme qui rode. Il opère un glissement de sens entre richesses et capitalisme financier, en montrant le procédé, eg. le pouvoir pris aux vilains religieux chrétiens rentiers dictateurs par des marchands juifs décomplexés et nomades. Pas étonnant qu’avec ce matraquage idéologique, nous arrivions à ces conflits qu’il dénonce alors qu’il les crée sciemment. Il augmente ainsi la répression et la mise en place forcée de ses objectifs maintenant justifiés, sur des foules d’égoïstes lobotomisés.
Nous avons donc, de sa bouche, l’aveu que prendre le pouvoir c’est bien quand c’est à son profit, que le recours à la force et la destruction est le moyen d’y arriver, et qu’un gouvernement mondial viendra valider cet fait par le droit basé sur sa morale et sa loyauté, celle du talmud et de sa communauté.