Il n’y a pas d’incongruité dans la présence d’un animal dans un écosystème permettant sa présence ; un animal ne peut coloniser et prospérer que là où les conditions autorisent sa présence, or si les espaces naturels en France sont devenus rares et restreints à quelques massifs de moyennes et hautes montagnes, et que la majorité du territoire est constituée d’une campagne très humanisée, il n’en reste pas moins qu’ils constituent un écosystème favorable aux loups et à ses proies. Donc forcément dès lors où un territoire est favorable à une espèce, cette dernière va immanquablement la coloniser. Soit dit en passant le loup n’est pas qu’une espèce forestière, mais est aussi présent dans les steppes, prairies, toundra...
Ce que ne comprennent pas les écolos c’est que la présence du loup est possible en France que si il est chassé afin d’une part maintenir la peur de l’animal envers l’humain et d’autre part diminuer la compétition pour les ressources entre lui et l’homme, car le but n’est pas de sacrifier l’élevage, la chasse...juste pour le loup, mais de trouver un équilibre acceptable de coexistence. Dans les zones d’élevage tout éleveur devrait être autorisé à tirer sur les loups rôdant à proximité de ses troupeaux sans condition. Là où leur présence devient trop envahissante mettant en danger les troupeaux, des battues encadrés par des louvetiers doivent pouvoir être organisées. De cette manière on ne peut pas éradiquer le loup mais on peut contrôler ses effectifs et maintenir sa peur de l’homme. Une fois bien implanté les loups ne peuvent pas être éradiqué sans utiliser des moyens systématiques à grandes échelles et sur plusieurs années. C’est un animal intelligent, très mobile et prolifique, donc des tirs de protections des éleveurs et des battus occasionnelles ne risquent pas de l’exterminer !