Le judaïsme, c’est l’universalisme comme fin et le particularisme comme moyen, ose un certain Yonathan Arfi, président d’une assoce communautaire aussi obscure qu’ultraminoritaire, à la face des ministres français réquisitionnés pour l’occasion, le fameux dîner du CRIF. Il n’en fallait pas plus pour faire sursauter Alain Soral.
Le judaïsme politique n'est en rien un universalisme !
C'en est même l'exacte contraire : un communautarisme de domination à prétention universelle.
Et ça se vérifie en France par la réalité même du CRIF : une association communautaire qui prétend dicter sa loi à la République.…— Alain Soral Officiel (@officielsoral) August 7, 2025
Cette contre-vérité (ou oxymore) d’Arfi résonne avec la récente sortie prêtée à Macron, l’autre président, des Français cette fois, qui a frappé les juifs au cœur avec leur éloignement de l’universalisme. En 2024 il disait que la meilleure défense contre l’antisémitisme, c’était justement l’universalisme juif.
Il n’y a qu’une manière de combattre l’antisémitisme : l’universalisme. pic.twitter.com/Y67RkpZtWR
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) March 18, 2024
C’est sûr qu’opérer un génocide n’est pas très universaliste, ça ne sent pas la voie à suivre pour les autres pays. Qui admire aujourd’hui Israël dans le monde ? Sans le grand frère (Big Brother) américain et la perfide Albion, Israël ne pourrait pas exister. D’où l’importance de contrôler l’entité anglo-américaine.
1980 - Benyamin Netanyahou : Nous possédons le Sénat et le Congrès Américain. pic.twitter.com/rfafugzhHU
— vaudais toujours (@TFilastin) August 7, 2025
Le journal L’Opinion a révélé qu’Emmanuel Macron aurait reproché, en Conseil des ministres, « à une partie de la communauté juive d’oublier son universalisme ». Des propos formellement démentis par l’Élysée.
C’est bien la méthode Macron, qui consiste à alterner eau chaude et eau froide pour se mettre les frileux et les non-frileux dans la poche, ou à dos. Face au Macron, le ministre des Outre-mer, la marionnette Valls, agitée par le lobby sioniste, a dû se mouiller pour ses maîtres, qui le tiennent depuis 2014. Ou 2015. Comme le relate i24NEWS, l’obligé du lobby a pris le risque d’affronter le Président :
Le débat a pris une tournure plus sensible lorsque Manuel Valls a évoqué le risque de fracture entre l’exécutif et la communauté juive. Emmanuel Macron lui a répondu en appelant cette dernière à ne pas renier sa tradition universaliste. « L’histoire de la communauté juive, c’est l’universalisme », a-t-il affirmé, tout en mettant en garde contre certaines dérives radicales en son sein.
On aime bien le « certaines dérives radicales en son sein », alors que la radicalité y est majoritaire, en ce qui concerne la colonisation de la Palestine, jusqu’à la justification du génocide ! D’où le sursaut d’Alain Soral, carrément en une de son site.