Bravo aux intrépides soldats de Tsahal, qui, contre le monde entier, tuent des enfants et des affamés à Gaza.

N’est-ce pas Heydrich qui avait dit aux commandants des Einsatzkommandos, qui se retrouvaient un peu démunis devant des paquets d’enfants juifs orphelins après avoir fusillé leurs parents en URSS, qu’il fallait de toute façon les éliminer car plus tard, ce serait de la graine de vengeance radicale contre le Reich ? Eh bien on dirait que les Israéliens font pareil.

Franchement, big up aux tireurs d’élite de Tsahal, l’armée la plus morale du monde qui te prévient avant de t’assassiner, pour réussir à shooter des gosses, déjà rendus pas bien épais par la faim, à plus de 200 mètres ! C’est un exploit, et ils en sont déjà à 18 000, chiffre vérifié. Naturellement, dans ces 18 000, tous ne sont pas des cartons de snipers, beaucoup sont éclatés sous les bombes, qui ne font pas de la belle ouvrage. Il est plus noble de coller une balle de 5,56 dans une tempe à 250 mètres que d’envoyer une bombe de 250 kilos sur une habitation, et qui éradique toute une famille. Le trophée n’est pas le même.

Et vous savez qui c’est qui fournit de quoi relier ces balles de 5.56 ?

Des caisses stockées dans un hangar appartenant à Eurolinks, une société marseillaise spécialisée dans la fabrication d’équipements militaires. Sur un bordereau scotché sur un carton entouré de cellophane, on peut lire l’inscription en anglais « 10 000 liens M27 pour des munitions de 5,56 millimètres [10 000 links M27 for 5.56 mm Ammo] ».
Ces équipements sont en fait de petites pièces métalliques servant à relier entre elles des balles de fusils mitrailleurs. Ces maillons M27, qui permettent des tirs en rafale, sont prévus pour des fusils automatiques légers de type M249 et FN Minimi. Ces composants qui sont « l’assurance d’une mission réussie », selon le fabricant, n’ont rien d’accessoire. « Sans eux, l’arme ne fonctionne pas », souligne Tony Fortin, chargé d’études à l’Observatoire des armements.

Mais les balles de 5.56 ne servent pas qu’à ces deux fusils automatiques légers : elles se glissent aussi dans les fameux Galil des snipers.

Vous voyez, on pourrait faire un sketch avec cette tragédie, mais on risquerait de perdre notre humour. Les humoristes français, les vrais, pas les putes du showbiz, commencent à perdre leur humour avec le génocide. C’est le cas de Bigard, qui a basculé dans la résistance directe à Netanyahou, qu’il appelle par son vrai nom.

Cette vidéo a été relayée sous le titre de « Balance ton antisémite », l’antisémite étant ici Netanyahou, le sanglant dirigeant qui produit de l’antisémitisme à la pelle, un malade mental balancé avec justesse par notre Jean-Marie national.

Dans la lignée des humoristes couillus, on a évidemment, derrière l’inénarrable Dieudonné, la paire Barré-Meurice, flanquée du petit Omiri, la grande, l’irremplaçable Blanche, et d’autres qui poussent derrière comme Naïm et Karine Dubernet. De l’autre côté de la barrière morale, côté humoristes génocidaires donc, on trouve Sophia Aram, qui n’a plus toute sa tête avec ses soixante expressions de visage par minute, et Michel Boujenah.

Attention, on n’a pas dit que Michel défendait le génocide, mais bombarder dix personnes pour buter UN type du Hamas, c’est kif-kif bourricot.

On admet que Michel, qui n’a jamais été drôle, pourrait ne pas être classé dans les humoristes, génocidaires ou pas. Inversement Naulleau, un gars sérieux au départ, est devenu humoriste malgré lui. On peut donc le mettre dans le même panier que Sophia Aram. C’est dur pour Éric, surtout de là où il vient, mais c’est ça, quand on défend courageusement un génocide.