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Faut-il taxer Zucman (de sale gauchiste) ?

C’est le grand débat économico-social de la rentrée. Pour faire simple, la gauche (LFI) veut taxer les riches à la place des pauvres, et la droite ne veut pas qu’on taxe les riches parce qu’elle argue qu’ils sont déjà trop taxés (par rapport aux voisins européens, par exemple).

Le retour de la lutte des classes moyennes

Comme toujours, les deux camps ont raison et tort, mais pas aux mêmes endroits. Y aurait-il deux logiques, deux cohérences, deux réalités ? Pas forcément. Tout est une question de focale, de facette du problème. Quel est le problème ?

C’est que Bayrou, remplacé par Lecornu – mais c’est la même engeance oligarchique, le même larbin de la Banque, la preuve, on n’a jamais vu un Premier ministre (sauf Pierre Mauroy) faire une politique sociale –, a voulu piquer 43 milliards aux pauvres, ou plutôt aux contribuables solvables, pour boucler le budget de l’État, en très mauvais état, c’est-à-dire en déficit. Juré, on ne fera plus de phrase aussi longue.

Aussitôt, la gauche a sorti son joker, les 200 milliards que les gouvernements successifs (tous de droite du travail, dite aussi des affaires, ou droite MEDEF) donnent aux grandes entreprises pour qu’elles soient concurrentielles, et qu’elles créent de l’emploi ou le conservent.

 

 

Or, il s’avère qu’elles ont souvent enfouillé le blé, viré des salariés (Auchan s’est fait retoquer son plan (a)social de 2 400 condamnés), et fait un doigt d’honneur à l’État, qui est en fait leur obligé. Ce qui caractérise l’État macronien, ou rothschildien (c’est une image), c’est qu’il n’a plus d’autorité, car il n’a plus de légitimité, la faute à des élections truquées (par les médias et/ou l’Intérieur), une fronde sociale majeure et des extrêmes majoritaires à elles deux.

Il ne lui reste que la force physique, celle du corps policier, devenu globalement la milice de l’oligarchie. À celui qui n’a plus d’argument à opposer à ses adversaires, il reste le coup de poing dans la gueule, ce qui est le cas depuis 2015 : coup de poing terroriste, coup de poing sanitaire, coup de poing inflationniste, coup de poing policier.

Ce n’est pas être de gauche ou d’extrême gauche de dire ça, ni même d’extrême droite : c’est la réalité tangible de notre pays. Évidemment, la droite des affaires, incarnée par Bernard Arnault, s’insurge contre ce constat, et contre la taxe Zucman, qu’il estime être un piège de l’extrême gauche. Selon lui, taxer les riches c’est toucher à l’activité, à la rentabilité, donc à l’emploi, un boomerang dans la gueule de la gauche. Notre richissime a déclaré, dans Le Figaro :

« Zucman est un militant d’extrême gauche. Son idéologie vise la destruction de l’économie libérale, la seule qui fonctionne. Une pseudo-compétence universitaire qui fait largement débat. »

 

Taxer les riches appauvrirait le pays par effet boomerang ? C’est vrai et faux en même temps : car ce sont les petits patrons qui souffrent du surpoids des charges (patronales ou sociales, à l’arrivée c’est le même pognon), pas les grands patrons, qui ont les moyens de slalomer entre les lois du travail. Ils peuvent payer moins d’impôts, ou ne pas en payer du tout. Ils peuvent transférer leurs usines hors de France, donc jouer sur l’emploi : ils ont un gros avantage dans le rapport de force avec la gauche. Et il s’en servent.

Leur argument, c’est que la France est le pays de la plus grande redistribution aux super-pauvres. C’est pas faux, mais on peut aussi dire que c’est le pays de la plus grande redistribution aux super-riches ! Un partout, balle au centre. En France, en réalité, on le comprend dans la phrase précédente, même avec un QI de migrant, c’est que ceux qui contribuent le plus, ce ne sont pas les Arnault, les migrants, les branleurs ou les super-pauvres, mais bien la classe moyenne, le salarié moyen, le Français qui bosse et qui tire la langue.

 

 

C’est lui qui se fait ponctionner, tabasser fiscalement et policièrement. On parle de la classe moyenne inférieure (les Gilets jaunes) et de la classe moyenne moyenne (les salariés des services), ceux qui sont en première ligne face aux grands bouleversements de la robotique (pour les ouvriers) et de l’IA (pour les employés des services).

Cette Bête immonde est en train de dévorer un à un des postes qu’on croyait à l’abri. Après, on peut discuter d’une société où le boulot serait assuré par l’IA et la robotique, où les gens auraient du temps et un revenu universel, carrément la vie rêvée des anges. Musk en a parlé, mais ça nous entraînerait trop loin, dans un autre sujet, presque de science fiction. On a dit presque.

 

 

L’aide sociale est le CDI du super-pauvre (10 à 15 millions de personnes en France), et l’aide aux entreprises le CDI du CAC 40, deux chaînes dont il est difficile de se défaire. Or, c’est la classe moyenne qui produit la richesse, et c’est elle qui souffre le plus. On ne dit pas que le super-riche ne bosse pas, mais il est de plus en plus improductif, le capitalisme étant passé du productif au financier, soit à l’improductif. Il fait de l’argent avec de l’argent, même si c’est « son » argent.

Exemple avec le « nouveau riche », pardon, l’« ancien pauvre » Anthony Bourbon, rien à voir avec le (petit) patron de Rivarol, qui a besoin de sous, justement :

« Moi, mon objectif c’est d’avoir le milliard avant 40 ans. »

 

La majorité des Français qui bossent, et qui vivent une régression sociale manifeste, savent que le travail ne paie plus, ou qu’il ne permet plus de se défendre contre les aléas de la vie. C’est le capital qui paie, et qui paie de plus en plus. Ce sont les rentiers en France qui s’en sortent le mieux. Un couple de Français au SMIC dans les années 70 pouvait avoir accès à la propriété ; aujourd’hui, c’est impossible.

 

 

Derrière le débat droite-gauche sur la taxe Zucman, il y a la tendance lourde. Et elle est lourde pour la classe moyenne, principalement. Le problème, c’est que le FCM (Français de classe moyenne) n’est pas habitué ou formé au combat, qu’il soit syndical ou de rue : il n’est ni communiste ni fasciste, il accepte généralement son sort, en courbant le dos – pour combien de temps ? –, alors que sa paupérisation est programmée, et parfois, son élimination, sociale ou physique. On est bien à un tournant existentiel.

Les prémices d’une révolte européenne

 






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58 Commentaires

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  • #3563819
    Le 24 septembre à 14:32 par ursus
    Faut-il taxer Zucman (de sale gauchiste) ?

    Sans avoir lu l’article et son connaître Zucman, au doigt mouillé, je dirai "juif de gauche" ?

     

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  • #3563825
    Le 24 septembre à 15:00 par Titus
    Faut-il taxer Zucman (de sale gauchiste) ?

    Tous les Français devraient payer le même pourcentage d’impôts. Ce serait équitable.

     

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    • #3563855
      Le 24 septembre à 17:19 par Pamfli
      Faut-il taxer Zucman (de sale gauchiste) ?

      Bien évidemment et si ces ultra-riches menacent de partir et bien je leur tiens la porte grande ouverte en imposant une Exit Tax sur leur patrimoine de fdp ! S’ils hésitent en s’arrêtant sur la case départ le taux sera multiplié par deux !
      Alors Geoffrey de Belsieux de monMiraille chiche ?

       
    • #3564057
      Le 25 septembre à 13:00 par Alençon
      Faut-il taxer Zucman (de sale gauchiste) ?

      Pourquoi continuer à se mentir sur la valeur morale du gaspillage de l’ argent public.. surtout lorsqu’ on ne s’ est jamais confronté au marché réel et à sa compétition ?
      Personne n’ est forcé de faire fonctionnaire , et les 3/4 sont des emplois de solidarité , donnés à ceux qui n’ ont pas réussi à survivre sur le front économique.. le Service Economique National devrait être obligatoire !
      Ensuite , cette histoire d’ ultra-riche , ou de contribution "équitable" en pourcentage , c’ est une arnaque intellectuelle pour simplets ; ça n’ est pas ce que les gens possèdent qui importe en matière de politique publique , c’ est ce qu’ ils apportent à la société.. le reste n’ est qu’ affaire de jalousie !
      Toutes les belles filles ne sont pas des putes , et tout le monde rêve de baiser des belles filles... on ne va pas forcer les belles filles à se taper tout le monde ?! sinon elles deviendront vite horribles.. c’ est ça que vous voulez ? Le nivellement par le bas , le renoncement à toute performance ? l’ égalité dans la médiocrité ?
      Je ne crois pas qu’ Alain ait jamais fait la promotion de ce genre de (contre-) valeurs , au contraire .

       
    • #3564095
      Le 25 septembre à 15:29 par Pamfli
      Faut-il taxer Zucman (de sale gauchiste) ?

      @Alençon ah bon ? Il n’a jamais dit que sans équité il n’y aurait pas un minimum de concorde ? Une union des unités serait donc possible dans ce chaos économique et social organisé volontairement, lui qui cite Jean-Jacques Rousseau, sans cesse, pour le remercier, car ce dernier l’a fait d’Esprit ?
      Vous verrez quand, entre identitaires, vous serez tous des Palestiniens blancs, vous serez heureux car vous ne possederez plus rien (Cf. le Royaume-Uni et ses dinguos Tatcheristes, les mêmes fpds que chez nous, ici plus hypocrites encore).
      Le patronat est sans surprise, il compte ses sous, et donc est complément inculte, une véritable brute, sans affect, sans la moindre notion de bien commun. Et donc les ultra-riches, ces malades mentaux du pognon ben qu’ils crèvent : Bernard Arnault étant lié à Paul-Claude Racamier, ce dernier n’avait pas besoin d’aller bien loin pour trouver des sujets d’étude ... C’est incroyable de lire des trucs pareils avec ce que nous venons de traverser depuis 2008, en passant par le Couillonavirus : le Mal est banalisé, la morale n’est plus diffusée, la perversion s’est diffusée dans tout le corps désormais antisocial, tout est transgression, nihiliste, la pédophilie est partout avec les chemsex, la cocaïne... : tous les rapports sont inhumains, vicieux, du calcul et incestueux, c’est infect ce pays, il pue l’infection, la mort, plus d’amour.

       
    • #3564139
      Le 25 septembre à 20:25 par Alençon
      Faut-il taxer Zucman (de sale gauchiste) ?

      La justice sociale ne peut pas être l’ enfer fiscal , l’ équité ne peut pas être confiscatoire , l’ accès à la répartition doit se mériter !
      Le taux d’ épargne des français (pas tous de droite hein !) prouve qu’ ils n’ ont pas confiance dans le modèle de société "démocratie socialiste" qui leur est imposé depuis 40ans.. si on ouvrait le financement de la fonction publique au volontariat , le budget serait aussi dépressif que la société que tu dépeins !
      Il y a 45 , 50 , 60ans la France était un pays heureux , nous étions libres , blagueurs , souriants , les filles avaient envie de baiser gratuitement ; à 25ans on achetait un petit truc de vacances à crédit.. le socialisme (de gauche ou de droite) a tout détruit ! Et maintenant tu en réclames plus encore ?
      Ponctionner les ultra-riches est un fusil à 1 coup , c’ est comme payer la tournée avec 1 porte-monnaie volé.. et demain , qui va payer la note ?

       
  • #3563834
    Le 24 septembre à 15:36 par Marvellous
    Faut-il taxer Zucman (de sale gauchiste) ?

    Le nouvel ennemi de Batman : Zucman, le super-vilain au service de Soros qui est payé pour détruire les entreprises françaises qui ont de la valeur.

     

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  • #3563839
    Le 24 septembre à 16:16 par Anonyme
    Faut-il taxer Zucman (de sale gauchiste) ?

    L’impôt sur le revenu rapporte une cinquantaine de milliards d’euros par an. Les intérêts de la dette représente grosso modo la même chose. Il suffira de mettre fin au coup d’état bancaire de 1973 pour régler le problème. On pourrait même supprimer l’impôt sur le revenu.
    Quant aux gauchos qui décident de disposer de l’argent des autres comme si c’était le leur... Que dire sinon que le gauchisme est une maladie mentale.

     

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    • #3563955
      Le 25 septembre à 03:59 par anonyme
      Faut-il taxer Zucman (de sale gauchiste) ?

      "Il suffira de mettre fin au coup d’état bancaire de 1973".
      En faisant tourner la planche à billets nationale ? Résultats : monnaie de singe et inflation à 2 chiffres !
      Si la France savait gérer sa monnaie ça se saurait !

       
    • #3563987
      Le 25 septembre à 07:02 par Anonyme
      Faut-il taxer Zucman (de sale gauchiste) ?

      @anonyme
      Bravo tu t’es bien fait laver le cerveau par la propagande des banksters C"était quoi le taux d’inflation durant les trente glorieuses déjà ? Où un simple ouvrier pouvait faire vivre sa famille avec son seul salaire tout en ayant sa femme tranquille à la maison ?
      Est-ce que l’infaltion "coûtait" 50 milliars par comme les intérêts de la dette et qui vont passer à 100 milliards dans moins de 10 ans ?

       
    • #3564035
      Le 25 septembre à 10:27 par Fan de Soral
      Faut-il taxer Zucman (de sale gauchiste) ?

      @Anonyme
      Je ne sais pas par qui tu t’es fais lavé le cerveau, mais tu n’as pas compris que la situation économique, géopolitique, démographique etc, n’a justement plus rien à voir avec les années 50/60/70...
      Donc ce qui marchait hier, ne marche plus aujourd’hui.
      Tout les pays occidentaux avait minimum 5% de croissance donc il n’y a pas spécialement de bonne gestion en France, même Macron au pouvoir dans les années 60 aurait eu des bons résultats car le contexte économique mondial était ultra favorable.
      La loi de 73 c’est bidon, que tu l’empruntes sur les marchés ou pas, si tu imprimes comme un porc, faut vraiment être complètement con pr penser que ça ne va pas avoir de conséquences... surtout si c’est pr payer les retraites des boomers avec un ratio actif/inactif tel que celui de 2025.

       
    • #3564127
      Le 25 septembre à 19:26 par Anonyme
      Faut-il taxer Zucman (de sale gauchiste) ?

      @Fan de Soral

      Il est préférable pour un pays de contrôler sa monnaie via sa banque centrale plutôt que de dépendre des marchés financiers. Cela garantit souveraineté, stabilité et résilience. Voici pourquoi.
      1. Souveraineté monétaire
      Contrôler sa monnaie, c’est maîtriser son destin économique. La Grèce, en 2010, illustre le danger de la dépendance : incapable de battre monnaie dans la zone euro, elle a subi l’austérité de la Troïka (FMI, BCE, UE), perdant son autonomie. À l’inverse, les États-Unis financent leurs déficits via la Réserve fédérale, sans se plier aux créanciers étrangers. Cette indépendance offre une liberté stratégique unique.
      2. Réduction des coûts financiers
      Émettre sa monnaie évite les taux d’intérêt élevés des marchés. Le Japon finance sa dette massive (plus de 250 % du PIB) via la Banque du Japon, limitant son exposition extérieure. La Russie, face aux sanctions, s’appuie aussi sur sa banque centrale pour réduire les coûts et absorber les chocs. Ces choix allègent les charges financières et protègent l’économie.
      3. Stabilité contre la volatilité
      Les marchés sont instables et spéculatifs. Le “Mercredi noir” de 1992, où George Soros a fait chuter la livre sterling, montre leur danger : le Royaume-Uni a perdu des milliards, Soros en a gagné un. À l’opposé, la Norvège et Singapour, grâce à une gestion monétaire souveraine, assurent stabilité et croissance durable.
      4. Pouvoir stratégique pour l’avenir
      Contrôler la monnaie permet de financer des projets clés (éducation, santé, infrastructures) sans conditions extérieures. La Suisse, avec sa banque centrale indépendante, soutient une économie stable et une démocratie forte, prouvant l’efficacité d’une politique monétaire autonome.
      5. Leçons de l’histoire
      Depuis la Banque d’Angleterre (1694) jusqu’à la Fed (1913), la monnaie est un levier de puissance. Keynes et Friedman s’accordent : contrôler la création monétaire, c’est contrôler la stabilité et la croissance. Déléguer ce pouvoir aux marchés expose à des crises majeures.
      6. L’indépendance avant tout
      Battre monnaie via sa banque centrale préserve l’indépendance, la stabilité et la liberté politique. Dépendre des marchés, c’est risquer la spéculation, la perte de souveraineté et l’enrichissement d’une élite déconnectée. Et très marquée communautairement. Je n’y suis pour rien.

      PS Ton intellect a été sali. Lave-toi le cerveau avec « Comprendre l’empire. » Tu te dis "Fan de Soral" mais ça se voit que tu ne l’as pas lu.

       
    • #3564149
      Le 25 septembre à 21:22 par Anonyme
      Faut-il taxer Zucman (de sale gauchiste) ?

      @Fan de Soral
      voici du logos « soralien » à toi qui en es juste "fan."

      La monnaie c’est le nerf de la guerre. Laisser les marchés financiers la contrôler, c’est tendre le cou au bourreau. Une banque centrale qui bat monnaie, c’est un pays qui reste debout. Voici 9 raisons.

      1. Le pouvoir, c’est la monnaie
      Mayer Amschel Rothschild disait : “Donnez-moi le contrôle de la monnaie, et je me fous de qui fait les lois.” Battre monnaie, c’est tenir les rênes. Une banque centrale finance écoles, hôpitaux, sans faire l’aumône. Les marchés ? Ils prêtent, mais à condition de vendre ton âme.

      2. Dette toxique, non merci
      Les marchés te vendent des cordes pour te pendre (taux d’usure). Une banque centrale crée la monnaie sans ce boulet. La Chine finance ses Routes de la Soie sans les banksters. Résultat ? Une économie qui avance.

      3. Agences de notation, juges fantoches
      Trois gus dans un bureau notent ta dette comme un prof sadique. S&P, Moody’s, Fitch : élus par qui ? Personne. Une mauvaise note, et ton économie s’effondre. Une banque centrale souveraine leur cloue le bec en finançant directement l’économie.

      4. L’inflation, un épouvantail bidon
      On te serine que battre monnaie, c’est l’inflation assurée. Faux ! Le Canada et la Nouvelle-Zélande impriment avec leurs banques centrales, gèrent l’offre monétaire et gardent l’inflation sous contrôle. Ce n’est pas l’impression qui tue, c’est la mauvaise gestion.

      5. Protéger le peuple
      Les marchés veulent du profit, pas ton bien-être. En 1997, des fonds ont coulé le baht thaïlandais. Une banque centrale stabilise la devise, protège les citoyens, pas les spéculateurs. C’est le peuple avant les parasites.

      6. Réagir aux crises
      En crise, une banque centrale agit vite : cash, taux bas, relance. Les marchés paniquent. En 2020, la Banque d’Australie a sauvé son économie du Covid. Les marchés auraient laissé couler. La monnaie souveraine, c’est un gilet de sauvetage.

      7. Contre l’impérialisme
      Les marchés imposent des réformes pour leurs intérêts. Une banque centrale, c’est un rempart. L’Inde finance son développement via sa Reserve Bank, sans se prosterner devant le FMI.

      8. Reprenons le contrôle
      Battre monnaie, c’est tenir son destin. Les marchés ? Des vautours qui s’enrichissent sur notre dos. La souveraineté monétaire, c’est un poing dans la gueule des spéculateurs, un bouclier pour le peuple. On se réveille, ou on reste leurs pions ?

      9. Lis "Comprendre l’empire." ça va t’éveiller.

       
  • #3563846
    Le 24 septembre à 16:41 par bertin
    Faut-il taxer Zucman (de sale gauchiste) ?

    Le retour de la lutte des classes moyennes .

    En fait et depuis toujours la lutte des classes des travailleurs
    producteurs contre la Banque et la Bureaucratie Associée .
    Quant au patronat d’entreprise ,passé sous contrôle de la Banque
    depuis belle lurette ,il se fait plaisir en se croyant riche et influent .
    Arnaut ,Bolloré ,Bouygues etc ,un coup de pied dans le bas ventre
    ou un coup de pied au cul ,par l’intermédiaire de la gauche complice
    et voilà notre PDG réduit en carpet !
    La taxe Zucman ? une menace et surtout l’amorce d’une future initiative
    contre le peuple producteur et l’économie nationale .Bref une initiative
    des multinationales contre le patronat national qui a l’avantage
    de favoriser la mondialisation capitaliste .
    Bref l’alliance historique depuis deux siècles du capital et de la révolution .

     

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  • #3563874
    Le 24 septembre à 18:28 par MICK75
    Faut-il taxer Zucman (de sale gauchiste) ?

    Je suis rentier, pour appliquer la taxe ZUCMAN, plutôt que la guerre sociale. Nous avons bien profité ces dernières années avec MACRON, l’impôt fait grimacer tous les riches, mais on a de quoi tenir, pour longtemps.
    La colère des français de toutes les classes, ne présage rien de bon, pour la bourgeoisie. Même avec des MEDIAS complices et la répression, il faut une taxe juste pour préserver la bourgeoisie moyenne, qui ne supporte pas le désordre social, qui n’aboutit à rien de bon pour nous, ça va trop loin, nous sommes a l’abris, il faut plus de justice soçial.

     

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  • #3563903
    Le 24 septembre à 20:25 par Domino
    Faut-il taxer Zucman (de sale gauchiste) ?

    Pas la peine de les taxer. Déjà taxer un patrimoine qui peut ne pas être liquide, ça peut réserver des surprises.
    Commencer par supprimer les subventions aux entreprises (y compris celles de la presse...) économiserait plus de 200 milliards. Ceci a un nom : capitalisme de connivence : du fric pour les grandes entreprises en échange de quoi elles servent de relais aux idéologies promues par l’Etat (du climat au sanitaire en passant par le wokisme).
    Sur fond de copinages et pantouflages...

     

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    • #3563986
      Le 25 septembre à 06:57 par Warren
      Faut-il taxer Zucman (de sale gauchiste) ?

      Et d’un autre côté supprimer les aides sociales aux clandestins, et réduire la durée de rémunération du RSA et du chomage pour les fainéants.

       
    • #3564059
      Le 25 septembre à 13:13 par anonymous19
      Faut-il taxer Zucman (de sale gauchiste) ?

      @Warren

      Dans un système où il y a un salaire minimum, il y a obligatoirement un chômage structurel.
      Autrement dit, c’est le système qui crée le chômage, pas les fainéants.

       
    • #3564141
      Le 25 septembre à 20:28 par Warren
      Faut-il taxer Zucman (de sale gauchiste) ?

      Fainéants et profiteurs.
      Quand on touche 57% de son salaire au chômage pendant 2 ans, ça peut expliquer qq millions de chômeurs.
      Je rappelle que France travail propose 11 millions d’offres d’emplois.
      Quand on veut.... tu connais la suite.

       
  • #3563913
    Le 24 septembre à 21:36 par Tomax
    Faut-il taxer Zucman (de sale gauchiste) ?

    C’est l’augmentation des taux qui nous fout dedans. La charge de la dette passe de 30 Milliards en 2020 a 66 Mds pour 2026 due a l’augmentation des taux. Bref on enrichit les détenteurs d’obligations en saignant les travailleurs

     

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    • #3563957
      Le 25 septembre à 04:06 par anonyme
      Faut-il taxer Zucman (de sale gauchiste) ?

      Les détenteurs d’obligations paient 30% de retenues fiscales sur les intérêts + 30% encore s’ils revendent avec "plus-value " ! Pour qui ? Pour les assistés sociaux !

       
  • #3564016
    Le 25 septembre à 09:05 par Bigorneau
    Faut-il taxer Zucman (de sale gauchiste) ?

    Je voyais encore récemment une grande fortune française classée dans les 380 avec 370 millions de fortune personnelle dire :" Si je donnais un million à chaque Français il m’en resterait encore 303." Et encore c’était un p’tit parmi les gros. La menace de quitter le pays est du bluff chez les ultra-riches. La France est le plus beau pays du monde surtout quand on a les moyens. Ils ne partiront pas. Quant aux menaces de délocalisations, de suppressions d’emplois...que ferait Poutine dans une situation pareille ? Avec son flegme inquiétant d’ancien du FSB il dirait calmement : "Faites donc mais nous n’assurerons plus votre sécurité. Bien évidemment je vous déconseille d’essayer de quitter le territoire. Bon tschanz."

     

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    • #3564074
      Le 25 septembre à 14:00 par Adalbert Prince Electeur de Saxe
      Faut-il taxer Zucman (de sale gauchiste) ?

      Je ne connais pas celui qui a dit ça, mais une chose est sûre, c’est qu’il ne sait pas calculer.
      Donner 1 million à chaque français cela fait 68000 milliards d’Euros.
      Sa fortune de 370 millions représente 5 Euros par français.

       
  • #3564100
    Le 25 septembre à 15:56 par kantor
    Faut-il taxer Zucman (de sale gauchiste) ?

    La force des socialo/communistes c’est de dire ; "Quand il n’y aura plus de riches, il n’y aura plus de pauvres..." Et ça marche...Avec certains...

     

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