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La rencontre Trump-Poutine : un échange cordial qui se termine sans accord définitif

Ce 15 août 2025, Anchorage, en Alaska, a été le théâtre d’une rencontre très attendue entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine, sur la base militaire d’Elmendorf-Richardson. Ce sommet, organisé dans un contexte de tensions géopolitiques autour de la guerre en Ukraine, visait à explorer les possibilités d’un cessez-le-feu et d’un règlement du conflit déclenché par l’opération spéciale russe de février 2022.

 

 

 

Le choix de l’Alaska, à seulement 80 kilomètres des côtes russes via le détroit de Béring, revêtait une forte symbolique, rappelant la vente de ce territoire par la Russie aux États-Unis en 1867. La rencontre s’est déroulée dans un format restreint, débutant par un tête-à-tête entre les deux dirigeants, suivi d’un déjeuner de travail avec leurs délégations respectives, avant de se conclure par une conférence de presse conjointe.

Les discussions ont principalement porté sur la guerre en Ukraine, avec des enjeux cruciaux pour la sécurité européenne. Trump, fidèle à son style transactionnel, a évoqué la possibilité d’un « échange de territoires » pour mettre fin au conflit, une idée qu’il avait déjà mentionnée publiquement.

 

 

Poutine, de son côté, a réitéré ses exigences : la cession par l’Ukraine des régions de Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson, en plus de la Crimée annexée en 2014, ainsi que l’arrêt des livraisons d’armes occidentales et l’abandon de toute ambition d’adhésion de Kiev à l’OTAN.

Cependant, aucun accord concret n’a été annoncé, les deux parties se contentant de qualifier les échanges de « productifs » et de « constructifs ». Trump a insisté sur un « respect mutuel » avec Poutine, mais a admis qu’aucun « deal » n’avait été finalisé. L’absence de questions des journalistes lors de la conférence de presse, une première pour Trump, a surpris et rappelé qu’il s’agissait aussi d’une mise en scène diplomatique.

 

 

Ce qui n’a pas été dit publiquement alimente les spéculations. Le président (illégitime) ukrainien Volodymyr Zelensky, malgré ses appels répétés à participer, n’a pas été convié à la rencontre. Zelensky a averti que toute décision prise sans l’Ukraine serait « contre la paix », soulignant le principe occidental du « rien sur l’Ukraine sans l’Ukraine ».

Les Européens, absents des négociations, rappelant leur impuissance, craignent un accord bilatéral qui marginaliserait leurs intérêts et consacrerait un retour aux sphères d’influence, remettant en cause la souveraineté ukrainienne. Des rumeurs, non confirmées, évoquent des discussions sur un gel du front, une démilitarisation du Dniepr ou des concessions économiques, comme l’accès aux minéraux rares russes pour réduire la dépendance américaine vis-à-vis de la Chine. Ces points, s’ils ont été abordés, sont restés dans l’ombre.

 

 

Les dernières nouvelles, relayées dans les minutes suivant le sommet, confirment l’absence de résultats concrets. Selon des publications sur X (ex-Twitter), Trump a déclaré que les discussions étaient « extrêmement productives » sans entrer dans les détails, tandis que Poutine a salué le « respect mutuel » entre les deux leaders.

Par ailleurs, Poutine et Trump sont revenus sur les élections de 2020 et le caractère fortement frauduleux d’une élection où les bulletins de vote par correspondance ont plu par millions, en particulier en terrain démocrate. Le président russe a rappelé qu’aucun pays sérieux au monde n’accepte les votes par correspondance.

 

 

Un nouveau sommet, potentiellement à Moscou, a été évoqué, et Trump a promis d’informer Zelensky et les alliés de l’OTAN des échanges.

 

 

Pour finir et pour la fine bouche, un petit mensonge médiatique (parmi les nombreux autres qui vont abreuver nos médias en ce lendemain de la rencontre) :

 

 

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Pour revenir sur l’ensemble de la corruption de l’ère Obama - Clinton, les manipulations autour du faux « Russiagate », l’affaire Epstein et autres turpitudes américaines :

 

Pour aller plus loin

 






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9 Commentaires

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  • Poutine doit faire face à des difficultés économiques (taux d’intérêt à 20 % qui paralysent sont économie).

    Le seul intérêt qu’il aurait pu retirer de cette rencontre est la levée des sanctions économiques pour relever le prix du pétrole russe.

    Il n’a rien obtenu de concret.

    Mais Trump n’a pas non plus obtenu de cessation des hostilités.

    C’est peut être là dessus, que Poutine sort gagnant : c’est à Zelensky que Trump demandera finalement de cesser les combats. Ce dernier refusera.

    Comme le dit Moreau, ce sont finalement les soldats russes qui vont obtenir la fin de la guerre en Ukraine lorsqu’ils auront écrasé les troupes de Kiev.

    Il reste aux Russes une fenêtre démographique de 18 mois pour la gagner cette guerre !

     

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    • je ne sais pas si l’économie russe est paralysée , certains disent qu’elle est en surchauffe ce qui est le contraire ; les taux d’intérêt n’étant là que pour ralentir cette économie en surchauffe ; car ce qui est dit aussi c’est que la problème principal est le manque de main d’oeuvre pour cette économie qui pourrait créer , créer , créer des usines à tout va ....Si la main d’oeuvre existait .

       
    • La difficulté économique n’est pas de faire face aux taux a 18% aujourd’hui ce n’est que la conséquence. Le problème de la Russie est la pénurie de main d’œuvre, d’où la surchauffe économique entraînant hausses de salaires et inflation. C’est si difficile a contenir que meme avec des taux a 18 ou 20 ans ils sont quand meme en plein emploi avec des salaires qui accélèrent.

      Le prix du pétrole russe restera le meme après levée des sanctions a quelques % près. Par contre les volumes de production et les investissements étrangers pourront aider l’économie russe à remplacer la production de guerre. L’impact principal sera au niveau du rouble dont la valeur est artificiellement basse, son prix en euro ou dollar devrait doubler en cas de levée totale des sanctions donnant une déflation importante de toutes les importations qui arrivent en Russie et aider la production nationale a sortir de la surchauffe.

       
    • Je suis tj. Méfiants des déclarations martiales sur l’eco russe. Ça fait 4 ans que j’entends que cette fois la Russie va dans le mur… quant à la fenêtre démographique c’est un nouveau concept ! Cette tarte à la crème de la démographie ne veut rien dire. Tous les pays au monde font face à cette délicate transition et l’Ukraine, avec la Corée du Sud, sont en tête de liste

       
  • Poutine aurait dû dire : "laissez nous faire en Ukraine et occupez-vous de Gaza si vous voulez "arrêter de voir les gens mourir".

     

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  • Où l’on voit qui a la main... dessus.

     

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  • On se doutait bien que rien de définitif pour ne pas dire grandiose ne pourrait sortir de l’Alaska et sa rencontre mais à chaque fois que la Russie et l’occident se parlent c’est positif car cela éloigne l’Armageddon et Ron chaya ( peut-être ce c... s’appelle -t-il ainsi ) se met à bouillir de rage .
    Oui pour l’Ukraine il faudra la victoire totale des armées russes pour venir à bout de cette guerre . La Russie s’y emploie et la Russie gagne

     

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  • Une question me taraude l’esprit :
    "Comment Zelynsky est encore vivant puisqu’il dérange tout le monde apparemment (Chine Russie États-Unis, les autres ne sont que des faire-valoir) ?".

     

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  • #3553690
    Le 16 août à 09:04 par Sturmgehwer-Kalachnikova
    La rencontre Trump-Poutine : un échange cordial qui se termine sans accord (...)

    Qu’elle valeur a attribué à Donald Trump ?

    "Hélas, l’établissement de relations avec les États-Unis n’était possible qu’à condition qu’ils renoncent à un monde unipolaire, au mondialisme, à l’hégémonie et à l’impérialisme. Cela avait été promis, ce n’était pas seulement notre espoir naïf. Trump avait fondé sa campagne électorale sur cela. Les électeurs américains l’ont soutenu parce qu’il avait promis de se concentrer sur les problèmes intérieurs, de lutter contre l’immigration, de dénoncer l’élite corrompue et vicieuse du Parti démocrate et de détruire l’État profond. Au lieu de cela, nous assistons à un soutien inconditionnel au génocide des Palestiniens à Gaza, à une attaque contre l’Iran, à un soutien à Netanyahou, à une nouvelle aide financière à l’Ukraine, à des menaces contre la Russie et à la négation de l’affaire Epstein."
    Alexandre Dougine

     

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