Fut une époque, pas si reculée d’ailleus, où certains affirmaient que l’internet était la libération des peuples. J’ai osé rectifier en disant que c’était juste une question de temps : d’abord rendre les masses dépendantes de l’outil, puis progressivement, resserer les boulons.
Aujourd’hui, n’importe qui est repérable, susceptible d’être poursuivi, tracé et ostracisé si besoin. Le tout numérique, la disparition programmée du "liquide", l’obligation de faire toutes nos démarches administratives via internet, l’exigence de présentation de nombreux "pass" et autres autorisations pour le train, l’avion et bientôt le traçage systématique "grâce" au remplacement progressif des véhicules thermiques par de l’électronique, tout cela ne vise qu’une seule chose : l’enfermement définitif de chaque individu dans la fameuse Matrice numérique.
La vie naturelle n’est plus qu’un songe. Une bonne partie des humains vit déjà dans des mégapoles et ceux qui vivent encore à la campagne sont progressivement intégrés au système par la "fibre" et la techno qui se répand partout comme des métastases. Les zones dites "blanches" se réduisent à peau de chagrin et disparaitront à terme.
Les derniers authentiques journalistes ne seront pas sur le net, ils ne seront pas "alternatifs", ils seront sur le terrain de la vraie vie et rapporteront les informations véritables via des livres édités à compte d’auteur, leurs magazines seront vendus non plus dans les kioskes (appartenant aux multinationes) mais par vente directe grâce à des marchés locaux organisés à la marge de la surveillance totale.
Dystopique ? Délirant ? Impossible ?... patience, les amis, patience... les résistants au covidélire avaient compris avant les autres. Tout est une question de temps et de méthodes. La gouvernance a le temps et personne n’a encore réussi à la faire même reculer.