Une réflexion aux sujet de cette expression, qui revient souvent quand on parle de politique et de campagnes électorales dans certains pays : "donateur juifs", pour désigner ces riches juifs du lobby sioniste qui mettent de l´argent pour faire avancer la cause d´Israël.
Il faut appeler les choses par leur nom. Ils ne donnent pas, ils achètent.
Ils achètent, des hommes, des volontés, des consciences, des services, des faveurs, des privilèges, des complicités, des silences et des paroles, etc... Ils ne donnent rien, l’argent qu´ils déboursent n’est pas un don, c’est un investissement, ou un salaire qu’ils payent à leurs salariés. Ils ouvrent leur portefeuille en échange de quelque chose, ils signent des chèques à leurs serviteurs. Ce ne sont pas des dons, ce sont des achats, des transactions commerciales, des échanges (argent contre quoi que ce soit). Ils ne font pas des cadeaux, ils échangent leur argent contre des biens, des choses concrètes, matérielles ou pas.
On joue avec les mots pour pervertir leur sens. On ment à travers les mots, rien de nouveau. C’est comme pour désigner les très riches suivant leur pays ou leur origine ethnique. Quand ils sont russes, se sont des oligarques (mot très vilain), mais quand ils sont juifs ou américains (ou occidentaux en général), se sont soudainement de grands hommes d’affaires, tout simplement des milliardaires, et même des philanthropes.