Les femmes sont-elles responsables de la guerre que les hommes se font ?
5 octobre 13:13, par AnnwnLa guerre ne peut avoir qu’un but légitime : Défendre le Droit, faire régner la civilisation.
Il existe un Droit absolu et un droit fictif, c’est-à-dire relatif.
Le Droit absolu c’est le Droit « non écrit ».
Le droit relatif, c’est le droit écrit, celui qui est formulé par les législateurs et inscrit dans les codes actuels.
Le Droit naturel, « non écrit », est celui qui a créé les anciens usages. C’est le Droit tacite d’autant plus certain qu’il est constant, parce qu’il prend sa source dans la « nature des choses ».
Or, une société basée sur le « relatif » repose sur une fiction et ne peut aboutir à aucune justice.
« Les lois sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses », écrit Montesquieu en tête de son « Esprit des Lois ».
Il existe donc une « nature des choses », c’est-à-dire des « Êtres » qui forment l’ensemble du monde et qui doivent être reliés entre eux de la manière que commande et détermine leur nature.
Mais J.-J. Rousseau, méconnaissant la nature des choses a dit : « La loi est l’expression de la volonté générale ». Ce qu’on a entendu par « la volonté de tous les êtres du sexe mâle ». C’est l’origine de la démocratie masculine. Or, le nombre ne donne jamais le « Droit » parce qu’il ne donne jamais la juste compréhension des choses. Le nombre est, au contraire, la négation du Droit ; c’est une représentation de la Force.
Depuis que l’erreur règne, l’âme des foules est écrasée par l’égoïsme des oligarchies régnantes (religieuses ou laïques), fauchant tout dans leur poursuite insensée de la domination, de la gloire, de l’argent, et détruisant le rêve sacré de l’unité des esprits dans la vérité absolue.
Pendant 2.500 ans l’humanité a vécu sous un régime d’incohérence fait de toutes les folies accumulées :
Folie de la domination ;
Folie des dogmes ;
Folie d’accaparement de richesses folles ;
Folie de la réglementation de ceux qui se sont crus autorisés à faire des lois.
Le monde actuel est un corps social dans lequel la flamme vitale, sans cesse diminuée, va s’éteindre tout à fait si elle n’est renouvelée.
L’heure est donc venue de supprimer tous les despotismes et toutes les orthodoxies pour faire place à la Vérité qui ne s’impose pas par la Force, mais se propose par la Douceur. L’heure est venue de clore l’ère des persécutions.