Il est des hommes qui, croyant sonder le mystère du divin, ne font que gratter la croûte des vanités humaines.
Entre les faiblesses, les désirs de pouvoir, les soifs de richesse et les interprétations arrangées au goût du siècle, ils croient découvrir une révélation — alors qu’ils ne mettent à nu que le péché de l’humanité.
Le Christ, lui, n’a pas offert sa vie pour des hommes parfaits.
Il l’a donnée pour ceux qui se savent fragiles, pour ceux qui ont besoin d’un médecin, et non pour les bien portants.
Avant donc de s’improviser théologien connecté ou prédicateur 2.0, encore faudrait-il commencer par ouvrir un dictionnaire.
Un simple dictionnaire suffirait à distinguer le christianisme — enseignement vivant du Christ — de la chrétienté, souvent compromise dans les errements du pouvoir.
Mais il est toujours plus aisé d’écrire des volumes que de lire un mot juste.
Feindre de l’ignorer, c’est déjà trahir le sujet.
C’est refuser de se reconnaître pécheur, refuser la grâce offerte à qui demande pardon.
Et ce refus, loin d’élever, livre l’âme à l’adversaire de Dieu — celui dont la haine se nourrit de l’orgueil de contrecarrer le dessein divin.
Quant à Monsieur Guyénot, découvrant dans les travers des œuvres humaines la trace du péché,
on le félicitera comme la poule fière d’avoir enfin trouvé son œuf.
Qu’il couve maintenant un peu de lumière — et peut-être, cette fois, verra-t-on éclore quelque chose de vrai.