Le 10 septembre 2025, le peuple français réserve une immense surprise au couple royal, qu’il adore. C’est une sorte de cadeau d’anniversaire pour sept ans de règne sans partage ni accroc, un règne sous le signe de la bienfaisance, de l’amour et de la douceur de vivre. certains préparent un bon gros feu d’artifices au Château ! Mais chut, les deux amoureux ne doivent rien savoir...
La question conne et insidieuse de la journaliste Maryse Burgot, considérée à France 2 comme un grand reporter et qui a l’impression de faire (du) social avec son micro tendu au populo, à 2’04 :
« Vous pensez que c’est de cette façon qu’on va résoudre les problèmes de la France ? »
Malgré les reportages à charge des journalistes collabos contre un peuple dit paresseux et geignard, sujets réalisés sous l’œil oblique de l’oligarchie, les Français travaillent globalement beaucoup pour pas cher. Les salaires sont bas dans notre pays, et ils sont même en train de baisser, rapport à l’inflation cachée et au boulot de millions de migrants qui gagnent moins que rien. Le salaire minimum est une blague, dans la France de Macron, qui applique le plan Attali établi sous Sarkozy. Ou le plan Sarkozy établi sous Attali, peu importe la poule et l’œuf, le prince et le conseiller du prince… En résumé, le travail ne paie plus.
+ 1300% pour les 500 fortunes en 30 ans.
Les milliardaires de Challenges payent deux fois moins d’impôt que la population en général.… pic.twitter.com/CYEmZgNGtL— Jacques Renardiere (@JRenardiere) September 1, 2025
Pour culpabiliser les Français, la meute journalistique mainstream se fonde sur le temps de travail réel des fonctionnaires, qui sont mal payés, mais qui ne bossent effectivement pas énormément. Et là on ne parle pas des fonctionnaires productifs, en gros les profs, les flics, les pompiers, les militaires et les infirmières (que les infirmiers nous pardonnent, c’est un abus de langage féministe), mais des improductifs qui grenouillent par millions dans le millefeuille de la fonction publique territoriale. On écoute l’IA Google :
Les effectifs de la fonction publique territoriale (FPT) en France s’élevaient à 1,99 million de personnes en 2023. Cette augmentation de 19 500 agents par rapport à l’année précédente (+ 1 %) s’explique notamment par la hausse des emplois dans les organismes intercommunaux, départementaux et régionaux, même si les communes ont vu leurs effectifs se stabiliser. La FPT représente plus du tiers de l’ensemble des fonctionnaires et regroupe les personnels des collectivités territoriales, des structures intercommunales et des établissements publics locaux.
Si vous voulez des sources de glandage, c’est là qu’on les trouve. Mais, ô miracle pour eux, les politiques n’y touchent pas, et au contraire augmentent ces effectifs. Pourquoi donc, eux si prompts à virer des flics, des infirmières et des pompiers ?
Parce que ce sont les petits copains des partis qui sont dedans, pardi ! Quand tu chopes une mairie, eh bien tu y installes tes amis, tes potes, tes camarades, et parfois ta famille, en douce. C’est humain, que voulez-vous, c’est même très français. On se retrouve donc avec ce genre d’absurdités (attention, ça pique les yeux et les oreilles).
L'absentéisme des fonctionnaires coute 15 milliards d'euros par an !
On remarque que l'absentéisme est très important, au sein des collectivités territoriales notamment au sein des villes de plus de 100 000 habitants qui sont gérés majoritairement par la gauche !
Par exemple… pic.twitter.com/HLOuLRtOah
— William THAY (@ThayWilliam) September 2, 2025
Malgré ces branleurs, surtout à la mairie de Paris (1 000 conseillers ne feront pas d’une carne un cheval de course), nous n’invectiverons pas les travailleurs du service public, parce qu’il y en a qui sont sur le front social, le vrai, et qui ne sont pas payés des masses. La sécurité de l’emploi, c’est une chose, le salaire en est une autre.
La télé, sur ordre du pouvoir visible et du pouvoir profond, on le voit avec la Burgot, essaye de prendre le pouls de la populace, mais pas pour des raisons de fraternité sociale : elle veut savoir si la mobilisation va balayer le Système en pendant les journalistes et les membres du gouvernements à des lampadaires, on ne sait jamais. C’est juste de la crainte physique.
Que la meute se rassure, on n’en est pas encore là. Mais Macron fait tout pour qu’on s’en approche. Que les journalistes comprennent bien une chose : Macron et ses ministres sont bien protégés, mais pas eux. Ce n’est évidemment pas une menace, mais la réalité. Ceci étant dit, la bonne femme de France Télévisions qui avait fait une doigt d’honneur aux Gilets jaunes devant le siège avait dû être protégée par plusieurs cars de CRS... Les images ont disparu, il reste celles de cette mobilisation.
Cette journaliste, après des propos injurieux, a subi des menaces :
« Il ne persiste dans le fond qu’une colère brute, parfois irrationnelle, d’où a émargé [sic !] un goût pour la violence, l’antisémitisme, le racisme, le complotisme, bref, tout ce qu’il y a de pire chez l’homme. »
Souvent, en cas de guerre, le peuple en colère s’en prend à ceux qui sont en première ligne, à savoir les collabos. Les responsables, eux, arrivent souvent à en réchapper. Il s’adaptent, changent de veste.
Heureusement, on a Édouard Philippe, qui sait comment résoudre la colère sociale.
En 2020, Édouard Philippe, futur pion pour 2027, expliquait à l’ESSEC comment “berner la populace” face aux colères sociales : être rusé comme Ulysse, et ça passe.
Macron, Bayrou & co ne font qu’appliquer le script. pic.twitter.com/trxuqTox1r
— Camille Moscow (@camille_moscow) September 1, 2025