Il y a deux étapes mythiques dans le Tour de France, qui a 126 ans maintenant et en est à sa 112e édition : le mont Ventoux, et le col de la Madeleine. Chez les hommes, Pogacar s’est imposé en jaune sur les Champs, et chez les femmes, Pauline Ferrand-Prévot.

Un peu d’histoire avant de passer au présent

Pogacar domine le Tour depuis 2020

Même les commentateurs se demandent comment le Slovène a pu battre autant de records sur le Tour 2025. Pourtant les gars sont briefés pour éviter le sujet glissant.

« Les qualificatifs commencent à manquer pour le Slovène. »

Enfin, seule victoire française masculine du Tour, ce sera justement sur le Ventoux et ses 22 km de montée.

Pauline, déjà auréolée de sa médaille d’or aux JO de Paris (en cross-country), a donc conquis le Tour dès sa première participation, écrasant la concurrence dans les 19 kilomètres et les 39 virages du fameux col de la Madeleine. Il aura suffi d’une étape, et quelle étape !

On aime bien le vélo, mais on ne peut pas tout voir, tout chroniquer. Surtout, quand on est un sportif amateur, ou éclairé, si on mesure la surpuissance des champions, on a du mal à considérer les étapes qui mènent à un tel niveau. C’est un sacrifice énorme qui est hors norme pour les amateurs. Chacun a ses étapes de progression, et c’est ce qui compte, avec le goût de l’effort, une nutrition adaptée, des paliers réguliers : cela suffit à son homme.

Pour la politique et le grand public, c’est pareil : quand on parle de cent milliards envolés dans les paradis fiscaux, ça ne choque pas grand-monde. Quand on explique que la TVA sur la facture EDF passe le 1er août de 5,5 à 20 %, là, chacun peut mesurer la souffrance.

Bizarre, on parlait vélo, et sans nous en rendre compte, on bascule sur l’électrique. N’importe quoi.