Toutes les lois injustes ou débiles finissent par produire une tragédie, une comédie, ou une tragi-comédie. C’est le cas avec le match Nice-Lyon du 18 octobre 2025. Jon de Lorraine raconte l’histoire.
Le match est arrêté pour "DAESH DAESH ON T'ENCULE " ???
Depuis l'attentat de 2016, les supporters niçois le font à chaque 86ème minute pour rappeler les 86 victimes de l'attentat de Nice.pic.twitter.com/WAQsqixFaG— Jon De Lorraine (@jon_delorraine) October 18, 2025
On rappelle le bilan de l’attentat du 16 juillet 2016 : 86 morts, dont beaucoup d’enfants, 458 blessés, un massacre sur la Promenade des Anglais. Quand on voit les images amateur de la tragédie, on comprend que l’émotion soit encore vive.
L’arbitre, lui, n’a pas été mis au courant de l’hommage récurrent de la 86e minute, et dès qu’il a entendu le mot « encule », il a sifflé la fin du match, rapport à la directive du ministère. Une façon de dresser les supporters qui ne sont pas assez LGBT-friendly, selon les membres des gouvernements majoritairement LGBT de Macron 1 et 2.
Il y a une incise intéressante à faire ici : d’un côté, la moindre vanne sur les homos envoie son auteur au gibet ; de l’autre, des homos sont parfois hors limite, moralement et physiquement parlant. Pour preuve, regardez la séquence du pompier qui tombe sur les deux gays à 55’52 :
Legend : « T’as déjà eu des jeux sexuels qui tournent un peu mal... Des gens qui se rentrent des objets... Parfois on voit des radios d’hôpitaux, il s’est rentré une haltère ou une bouteille d’Orangina... »
Pompier : « La personne me dit “mon copain était en train de me fister”, et en fait quand il a ressorti sa main, y a 20 centimètres d’intestin qui est sorti... En fait je regarde et je vois vraiment y a l’intestin qui sort, qui fait une fait une boucle et qui re-rentre comme ça. »
Legend : « Je savais pas qu’un intestin pouvait sortir comme ça. »
Pompier : « Moi non plus ! »
Après cet interlude médical rafraîchissant, qui ressemble plutôt à une transition, au vu du sujet principal – la lutte contre l’homophobie –, on a donc un bel exemple de loi débile, ici arrêter un match pour un mot ou un chant de supporters. C’est surtout une loi liberticide, qui n’empêchera rien. Non pas que les supporters soient tous homophobes, mais ils ont leur franc-parler et ce n’est pas celui de la Macronie, celui qu’on veut leur imposer.
Dans le même ordre d’idée, Campagnol explique le paradoxe du LGBTisme d’État : d’un côté on réprime tout propos prétendument homophobe, de l’autre on étale publiquement une homophilie contre-démocratique, pas contre-nature, parce que ça existe, mais contre-majoritaire. C’est bien la dictature de la minorité. Pour illustrer son propos, il revient sur la fameuse cérémonie d’ouverture des JO de Paris en juillet 2024 :
« L’envers – le Diable – a besoin de se faire passer pour l’endroit... Une mondio-vision est le lieu où vous pouvez convaincre tout le monde de la normalité de vos anomalies... »
« Emmanuel #Macron n’a pas créé tout le décorum de la cérémonie des JO : c’est Brigitte, et uniquement elle. Vous en avez d’ailleurs la preuve dans le mémoire qu’elle a adressé aux avocats de Candace Owens. Ce plaidoyer, d’une centaine de pages, comportait un long chapitre… pic.twitter.com/NiDupo1hjZ
— Tocsin (@Tocsin_Media) October 21, 2025
En d’autres termes, plus triviaux, pendant que des homos se fistent à foison jusqu’à appeler les pomplards, d’autres pleurnichent pour un « pédé » ou « encule » dans les tribunes.
Ah, attendez, on entend un coup de sifflet. Ça doit être la LICRAH (H pour homophobie), c’est pour nous.








et
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