Habitués à avaler tout cru les balivernes de leurs maîtres, qu’ils soient de l’État visible ou profond, les médias mainstream se retrouvent aujourd’hui dans une nasse : ils ont soutenu Israël, vanté le droit de se défendre (qui n’était que le droit à la vengeance), validé la « réponse » au 7 Octobre (une réponse sans fin), atténué l’ampleur du massacre, et, au bout du compte, malgré le body count, nié tout génocide.
Regardez le niveau d'hystérie d'André Bercoff @andrebercoff quand une femme ose parler des morts à Gaza.
Tous les pseudos influenceurs, analystes et médias et qui ont ou qui travaillent avec lui, vous êtes très suspect..
Morandini, je n'en parle même pas de ce pédophile.… pic.twitter.com/0RYYOlIyQG
— Jean Padovani (@Jean_Padovani_) October 8, 2025
Depuis, timidement, à part Bercoff, ils reviennent en arrière, par exemple sur le covid, cette grippette trafiquée en labo, et surtout sur l’injection, qui devait sauver le monde et qui produit des accidents cardio-vasculaires par milliers. Cette entreprise de désinformation généralisée s’est elle-même grippée, et il n’est pas rare d’entendre des mea culpa foireux ici et là. Sauf chez l’arriéré Snégaroff, qui en est resté au 8 octobre 2023 :
« On ne décompte pas comme ça les morts de part et d’autre quand même. »
« Vous savez qu'il y a eu plus de 10 000 enfants tués dans cette guerre, moi, je n'appelle pas ça une guerre, j'appelle ça un massacre, on est dans un carnage et il faut dire les choses comme elles sont(..) »
Alain Damasio, écrivain- France 5, C Pol
C'est lancé pic.twitter.com/YyszT2zYCg
— DANS LA SÉQUENCE (@D_La_Sequence) October 6, 2025
En moins de deux ans, le temps pour la désinformation de se dissoudre dans le réel, on est donc passés des bébés juifs décapités et brûlés vifs dans des fours (un narratif rétroactivement pas très malin) à un léger mais lancinant doute sur la surveillance de la frontière au matin du 7 octobre 2023.
Les habitués du débat sur la promenade lunaire des Amerloques en juillet 69 retrouveront la même défense à la Nasa, qui a expliqué avoir perdu la bande originale du film, si l’on peut dire...
La frontière la plus surveillée et la plus technologiquement avancée du monde a mystérieusement "perdu" toutes les images du 7 octobre. https://t.co/BAhRH8xPuB
— Le Réveil d'Atlas (@lereveildatlas) October 7, 2025
Dans tous les événements trafiqués par ces médias, on retrouve toujours le même déroulé. Heureusement, pendant qu’une désinformation majeure est débunkée, une autre a déjà pris sa place, un soulagement pour les pujadistes, cette meute de Pujadas qui peuplent ou occupent, le terme est plus approprié, ces médias bidonneurs.
Ne nous fatiguons pas à jeter la pierre sur ces chambres d’enregistrement qui ne sont pas libres : elles obéissent aux maîtres, c’est tout. Les journalistes sont tous devenus soudainement humanistes quand Macron a parlé de reconnaître l’État de Palestine. Ils étaient anti-trumpistes quand le nouveau maître de Washington est monté sur le trône, et quand il s’est attaqué à leur chouchou, le président Macron. Et ils le sont toujours malgré les paix signées les unes après les autres par le président américain, un gros con, un plouc, un bling-bling, un sexiste, un facho, mais un faiseur de paix, l’injonction paradoxale, in cauda venenum.
On dirait que la paix les gêne. Pour l’instant, à l’instigation de Trump, Israéliens et Palestiniens du Hamas ont signé en Égypte un accord. Une vingtaine d’otages israéliens vont revenir dans leurs foyers ; 2 000 otages palestiniens, pardon, prisonniers, seront libérés (les autres ont été exécutés ou sont conservés pour faire pression sur les familles et obtenir du renseignement) ; Tony Blair jouera au Kouchner de Gaza (le french doctor avait joué au prince du Kosovo, les prisonniers serbes survivants s’en souviennent) ; et Donald se décernera le Nobel de la peace tout seul, entre deux hamburgers.
Alors, faut-il être un gros facho comme Trump qui fait la paix (même fragile, c’est bon à prendre) ou un super démocrate comme Macron qui veut la guerre (sans l’aimer) en Russie et qui la voulait en Palestine ? On rappelle qu’en 2022, il voulait lancer une coalition contre le Hamas ; aujourd’hui il salue un accord historique et félicite Trump...
« Le plan de paix prévoyait un désarmement du Hamas, il n’en est pas question pour l’instant. »
Notre petit doigt nous dit qu’on n’a pas fini d’entendre parler du Proche-Orient, c’est-à-dire du Grand Israël. Quant à Macron, qui doit avaler sa ciguë, la nouvelle dissolution, il règnera avec une minorité de blocage sur une chambre éclatée au possible.
Il a envoyé la gauche à la casse, comme ses patrons le lui demandaient, au tour de la droite nationale de passer à la caisse. Ça tombe bien, elle est désormais 100 % israélo-compatible. Et le Grand Israël de s’agrandir d’un nouveau territoire…